Confinement : les produits "non essentiels" que vous ne pourrez plus acheter dans les supermarchés à partir de mercredi
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FranceSoir
Publié le 03 novembre 2020 - 11:19
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THIERRY ROGE / Belga / AFP
Les livres disparaissent des rayons
THIERRY ROGE / Belga / AFP
Face à la grogne des commerçants indépendants, qui dénoncent une absence d’équité en cette période de confinement, le gouvernement a décidé de fermer certains rayons de supermarchés.
Un décret modificatif est donc paru ce mardi au Journal Officiel, qui stipule les produits dits « essentiels » pouvant être vendus en grande surface. La mesure entrera en vigueur mercredi.
Les livres, les jouets, les fleurs, les vêtements et chaussures, ou encore le petit électroménager, disparaissent des rayons des « supermarchés, magasins multi-commerces, hypermarchés et autres magasins de vente d’une surface de plus de 400 m² », comme le précise le décret.
Hygiène et puériculture
Les grandes surfaces sont autorisées à vendre des produits d’hygiène, de toilette, d’entretien et de puériculture.
S’y ajoutent les produits qui étaient déjà autorisés à la vente dans des magasins spécialisés, comme la papeterie, les équipements informatiques et de communication, ou encore les produits parapharmaceutiques.
Au vu du décret, un doute subsiste sur les produits de beauté de type maquillage, qui ne sont pas mentionnés dans le texte et n’apparaissent pas sur la liste des « produits essentiels ».
Les commerçants ne désarment pas
Cette décision de fermeture de certains rayons ne calme pas la colère des commerçants de proximité. On se doute en effet qu’elle va surtout profiter aux grandes plateformes de e-commerce, à l’heure où la plus importante d’entre elles, Amazon pour ne pas la citer, annonce (déjà) une augmentation de 37% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre (et 6,3 milliards de dollars de bénéfices).
Une vingtaine de fédérations professionnelles, la CPME et le Medef viennent de signer un communiqué commun dans lequel ils réclament la réouverture des commerces dès le 13 novembre et « de véritables mesures de soutien ».
« Les décisions prises ne peuvent être acceptées que lorsqu’elles sont comprises et ressenties comme justes par tous »
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