Duralex maintenue à flots par ses salariés
En difficulté financière, la célèbre entreprise française de vaisselle en verre trempé fait parler d’elle ces derniers jours. Après la faillite de l’entreprise française Caddie le 16 juillet dernier, la mobilisation semble s’intensifier pour éviter qu’un même sort ne soit réservé à Duralex. Si bien qu'elle a pu être reprise par ses salariés en Scop afin de permettre sa survie.
Le plan de coopérative semble suffisamment sérieux au tribunal de commerce d’Orléans pour permettre le maintien des 266 emplois grâce à un projet commercial et marketing jugé « cohérent et sérieux ». Afin de permettre la création de la coopérative, 150 salariés ont décidé de s’engager en investissant chacun 500 euros. L’entreprise, régulièrement inquiétée par des difficultés financières depuis vingt ans, n’avait comme dernière option que l’élan salvateur de ses salariés. Dernière difficulté en date, malgré l’aide de l’Etat avec un prêt de 15 millions d’euros, la guerre en Ukraine a fait drastiquement augmenter les prix de l’énergie, que n’a pas su amortir la société.
Se voulant positif, le directeur de l’usine, François Marciano souligne : « On est soulagé pour l’ensemble des salariés de Duralex qui se sont battus. Tout le monde est venu à nos côtés pour gagner. Les salariés sont plus que motivés, on invite tous les Français à acheter Duralex ! », comme le rapporte The Epoch Times.
Le fleuron de l’industrie française gagne donc un nouveau répit qui pourrait être de courte durée si la situation se maintien ainsi. Nouveau coup de projecteur, la candidate au poste de Premier ministre du Nouveau Front Populaire, Lucie Castets, est arrivée en grande pompe au pied de l’usine pour afficher son soutien à l’entreprise et aux travailleurs mobilisés. Selon France 3, les efforts des salariés n’ont pas été vains. Duralex serait même « submergée de commandes après le sauvetage de l’entreprise par les salariés ».
De quoi être vecteur d’espoir pour l’avenir de cette production française qui représente une véritable fierté nationale. Malgré les quelques tiraillements sur les reprises politiques du sujet, l’urgence est à la santé de la société presque centenaire.
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