Etats-Unis victime d’une cyberattaque massive depuis le mois de mars

Les Etats-Unis sont victimes d’une cyberattaque massive, qui aurait commencé en Mars et qui serait toujours en cours. La découverte tardive de cette guerre d’un nouveau genre pèsera lourd dans les décisions américaines.

L’Amérique est victime d’une cyberattaque inédite depuis le mois de mars 2020, et encore certains spécialistes soulignent que cette attaque massive serait antérieure à cette date. C’est le constat dressé, au cours de ces 10 derniers jours par l’administration américaine.

Une cyberattaque massive et toujours en cours

L’utilisation d’un logiciel malveillant n’a été détecté que tardivement selon les services officiels de Washington mais la Maison Blanche a déjà indiqué, qu’outre les entreprises américaines, les services informatiques du Pentagone et de plusieurs autres administrations fédérales avaient été impactés. L’administration Trump a surtout laissé entendre, qu’il était certain que de nouveaux piratages et vols de données seraient mis à jour dans les prochains jours, et qu’à l’heure actuelle, la cyberattaque était toujours en cours.

Un espionnage industrialisé à combattre

Si la Russie a immédiatement été soupçonnée de ce vol de données sensibles – l’Etat fédéral recense actuellement l’étendue de ce « désastre sans précédent » -, le président américain, Donald Trump, avait immédiatement tempéré ce constat initial, en soulignant qu’à ce stade, la Russie ne pouvait pas être plus incriminée que la Chine.

Bien que la Russie ait démenti formellement toute implication dans ce qu’elle considère comme des « opérations offensives dans le Cyberespace », le secrétaire d’Etat, M Pompeo, a précisé les avancées dans l’enquête en déclarant vendredi 18 décembre :

«C’était une entreprise très importante et je crois que nous pouvons maintenant dire assez clairement que ce sont les Russes qui se sont engagés dans cette activité»

Les conséquences, dont Washington craint une ampleur démesurée, seront donc aussi diplomatiques, et les relations entre Washington et Moscou devraient subir un nouveau coup de froid dans les semaines et les mois à venir.