Le gouvernement américain s'engouffre dans la problématique du plastique
AFP/Archives - FRED TANNEAUAfin de montrer l’exemple, le gouvernement américain prévoit à l’horizon 2027 de cesser son approvisionnement en plastiques à usage unique. Ceci concernerait ses activités de restauration, l’événementiel ou encore tous ses emballages. La première phase d’une démarche qui se voudrait totale en 2035.
Souhaitant s’afficher tel un maître à suivre, le gouvernement américain tente une nouvelle approche dans son affichage écologique. Avant d’imposer par des lois, il démontre comme sa population peut faire face à cette « crise de la pollution plastique ». Annoncé le vendredi 19 juillet et relayé par l’AFP, Washington déroule son plan d’attaque pour mettre fin à son utilisation du plastique à usage unique d’ici à 2035.
Outre son symbole fort, l’agence de presse assure que bien que cela mérite d’être précisé par la suite au registre fédéral américain, il y aura un « impact significatif sur l’industrie du plastique » après cette mesure. Cela interrogera alors son devenir, en raison du réseau tentaculaire que représente le gouvernement fédéral américain. En effet, celui-ci inclut en outre des centaines d’agences reliées aux différents ministères présents, parmi lesquelles les forces armées ou les services météo.
Cette nouvelle mesure ferait écho à une première démarche opérée en 2022, qui visait quant à elle à réduire ces usages dans les parcs nationaux et les terrains publics.
Tandis que les ONG environnementales incitent à la forte réduction de la production plastique d’ici 2040, les pays producteurs de pétroles et les lobbys du milieu invitent quant à eux à préférer le recyclage de leur matière.
Pour donner corps à cette nouvelle mesure américaine, une cinquième rencontre est maintenue à Busan (Corée du Sud) en novembre afin d’ouvrir des négociations pour un traité mondial, permettant des actions collectives sur la lutte contre la pollution plastique. Les Américains semblent envisager de donner le la dans ce siècle aussi en faisant figure de pionniers occidentaux.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
