Les terrasses chauffées interdites à Rennes. A quand partout ailleurs ?

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 03 janvier 2020 - 01:09
Mis à jour le 06 janvier 2020 - 10:58
Image
terrasse de bar chauffée
Crédits
Pixabay
Rennes devient la plus grande ville de France à interdire le chauffage en terrasse
Pixabay

Oubliées les cigarettes fumées sous la chaleur des parasols à Rennes: depuis le 1er janvier, les terrasses des bars de la ville ne sont plus chauffées. Une première pour une ville de cette taille en France.

Les patrons des bars, des cafés et des restaurants de Rennes sont inquiets. Mais face au défi écologique qui s'impose à nous, la mesure semblait inéluctable à la mairie de la capitale bretonne: depuis le 1er janvier, le chauffage des terrasses est interdit dans toute la ville. Une première dans une commune française de plus de 200 000 habitants.

À lire aussi: SOS planète: et si on arrêtait enfin de chauffer les terrasses des cafés?

L'interdiction bientôt à Bordeaux, Lille et Paris ?


Qu’ils soient au gaz ou électriques, ces parasols chauffants, permettant essentiellement aux fumeurs de s'adonner à leur plaisir sans greloter à la froide saison, sont particulièrement polluants. A l’heure où chacun doit agir pour réduire son impact sur l’environnement et ainsi limiter le dérèglement climatique, il semble effectivement absurde de chauffer la rue avec un appareil de 2000 watts.


Si Rennes est la première « grande » ville à sauter le pas de l’interdiction du chauffage des terrasses, elle pourrait être rejointe par de nombreuses autres: Bordeaux, Grenoble et Angers notamment étudient la question. Le débat est également ouvert à Lille, fraîche ville du Nord particulièrement concernée par le sujet. Mais certaines cités de taille plus modeste ont déjà pris cette décision radicale. C’est notamment le cas de Thonon-les-Bains depuis 2012 où comme en Suisse de l'autre côté du lac Leman, on offre des plaids aux mordus des terrasses hivernales.

A Paris, la question est régulièrement soulevée par les élus écologistes. Mais face aux patrons de bar qui affirment que l’occupation des terrasses représente 20% de leur chiffre d’affaires, la maire de la capitale Anne Hidalgo préfère ne pas trancher. 

À lire aussi: Bon pour la planète (et le porte-monnaie): deux degrés en moins dans la maison
 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.