Affaire Maëlys et Arthur Noyer : l'ADN a parlé, les ossements retrouvés sont ceux du caporal
Les analyses scientifiques ont parlé: les ossements retrouvés le 12 janvier sur les hauteurs de Montmélian et de Cruet, en Savoie, sont bien ceux du caporal Arthur Noyer selon le quotidien local Le Dauphiné libéré. Le jeune homme avait disparu une nuit d'avril 2017 à Chambéry et Nordahl Lelandais, déjà accusé dans l'enquête sur la disparition de Maëlys, est soupçonné pour ce meurtre qu'il nie.
Les restes humains en question avaient été découverts par un hélicoptère de la gendarmerie, non loin du chemin où un morceau de crâne a été retrouvé en septembre. Le 18 décembre, alors que Nordahl Lelandais était en garde à vue, l'ADN montrait que ce fragment de boîte crânienne appartenait bien à Arthur Noyer, confirmant la mort de celui qui avait mystérieusement disparu huit mois plus tôt.
Voir aussi: Affaire Arthur Noyer: minute par minute, la dernière nuit du caporal à Chambéry dans l'ombre de Nordahl L.
Toujours selon le journal local, aucun autre ADN n'a été retrouvé sur ces quelques ossements. Nordahl Lelandais est soupçonné du crime car le bornage de son téléphone portable correspond à celui d'Arthur Noyer. Les deux hommes se sont retrouvés dans les rues de Chambéry en pleine nuit, peu après la sortie du caporal d'une boîte de nuit du centre-ville. Ils se sont ensuite déplacés aux mêmes endroits dans des communes du sud-est de l'agglomération chambérienne avant que Nordahl Lelandais n'éteigne ses mobiles. Le suspect ne nie d'ailleurs pas ces déplacements. Il conteste seulement avoir été en compagnie de la victime et donc d'être impliqué dans sa disparition.
Si l'investigation en l'état actuelle ne peut prouver que le suspect était bien en compagnie d'Arthur Noyer, malgré ce faisceau de présomption, les enquêteurs sont troublés par des recherches Internet effectuées par Nordahl Lelandais 13 jours après la disparition de la victime. Le suspect, ancien militaire, cherchait à se renseigner sur la "décomposition d'un corps humain".
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