Alexia Daval : la veuve de Yannick Chevallier "révoltée" que son nom soit associé à l'affaire
C'est ce lundi 5 que l'avocat des parents d'Alexia Daval doit déposer auprès de la justice une demande de comparaison entre l'ADN de l'homme qui s'est suicidé à Esmoulins début janvier et ceux prélevés à l’endroit où le corps d’Alexia avait été retrouvé. Soit près de la petite commune de Haute-Saône, elle-même située non loin de Gray, où la jeune femme a été tuée par son mari Jonathann Daval.
Le samedi 6 janvier dernier, Yannick Chevallier, 38 ans, avait été retrouvé mort dans le cabanon de jardin de sa maison. L'autopsie de son corps avait conclu à un suicide par arme à feu de petit calibre. Une conclusion renforcée par les antécédents du disparu, qui avait auparavant tenté de mettre fin à ses jours à trois reprises en l’espace d’un an. Élément troublant cependant, l’arme qu’il a utilisée n’a pas été retrouvée. Cependant, selon les constatations du médecin légiste, la blessure n'a pas entraîné la mort sur le coup. Le suicidé l'aurait déposée dans la poubelle pour éviter que ses enfants ne tombent dessus, poubelle emportée le lundi matin vers le centre d'incinération des ordures ménagères. Et lui de succomber un peu plus loin.
Voir également - Alexia Daval: l'avocat des parents demande une expertise ADN sur l'homme qui s'est suicidé à Esmoulins
Me Jean-Marc Florand souhaite une analyse ADN, afin, notamment, de vérifier si Jonathann Daval n'a pas bénéficié de complicité dans l'affaire du meurtre de son épouse. Et ce alors que les conditions dans lesquelles le corps d'Alexia Daval a été en partie brûlé ne sont toujours pas éclaircies. "Si ça ne matche pas, fin de l’épisode Esmoulins. Si ça matche, naturellement, ça ouvre le champ des possibles et on ne sait pas sur quoi cela aboutira", avait fait savoir l'avocat.
Lire aussi - Alexia Daval: un homme retrouvé tué par balle sur la même commune que la joggeuse
Interrogée par LCI, la femme de cet homme de 38 ans et père de trois enfants, s'est dit "révoltée que le nom de mon mari puisse être associé à cette affaire". Et de demander "qu'on arrête de salir sa mémoire". "Nous n'avons strictement rien à voir avec les Daval. Je ne sais pas qui sont ces gens", a-t-elle assuré.
Même son de cloche du côté du procureur de Vesoul Emmanuel Dupic qui avait le 25 janvier exclu "en l'état actuel" tout lien entre les deux affaires.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.