Allemagne : une femme de 65 ans, déjà mère de 13 enfants, enceinte de quadruplés
Si l'idée d'avoir des enfants tardivement peut en rebuter plus d'une, cette Allemande s'en moque complètement. A 65 ans, Annegret Raugnigk attend des quadruplés. Une nouvelle grossesse pour cette Berlinoise, déjà mère de 13 enfants et grand-mère de sept petits-enfants. Selon la radio/télévision allemande RTL, si la grossesse se déroule sans encombre, cette professeure d'anglais et de russe pourrait devenir la plus vieille mère de quadruplés au monde.
Malgré une famille déjà bien étendue, digne d'une équipe de football, cette Berlinoise n'a pas hésité à recourir à de multiples inséminations artificielles, depuis un an et demi, pour exaucer le souhait de sa plus jeune fille âgée de 9 ans: avoir un petit frère ou une petite sœur. Et la patience a payé. La dernière tentative en date a largement excédé ses espérances puisque les quatre ovules implantés ont tous été fécondés. Pour elle, cette nouvelle a été "un choc". "J'en ai parlé avec mon gynécologue qui m'a dit: +vous avez déjà 65 ans+, mais aussi: +vous êtes encore en forme, c'est à vous de voir+. (...) J'ai réfléchi et j'ai ensuite pris ma décision, que je connaissais déjà au fond de moi", a-t-elle confié au quotidien Bild.
Contre toute attente, cette mère déjà bien aguerrie n'angoisse pas quant à l'idée de cette nouvelle grossesse. "Je n'ai pas peur. Je pars du principe que je reste en bonne santé et en forme. J'ai assez d'expérience en matière d'organisation. Cela n'est pas nouveau pour moi", a-t-elle ajouté.
Pour le moment, sa grossesse, qui est suivie par plusieurs médecins, se déroule sans encombre. "Jusqu'à présent, la grossesse ne fait pas de différence entre un corps plus jeune ou plus vieux. Le plus gros risque pour les enfants est en fait celui d'un accouchement prématuré. Nous essayons de tout mettre en œuvre pour le contrer le plus largement possible", a assuré à RTL l'un des médecins en charge du suivi, Kai Hertwig.
Néanmoins, pour certains praticiens, ce désir relève d'une pure folie. "Nous savons que nous sommes capables techniquement de réaliser une telle prouesse mais d'un point de vue éthique, c'est n'importe quoi", a ainsi déclaré le professeur Philippe Deruelle, secrétaire général du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, cité par Le Parisien.
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