Attentat de Magnanville : un an après l'assassinat des deux policiers, leur fils se reconstruit
Il y a un an jour pour jour, le terroriste Larossi Aballa assassinait de sang-froid, Jean-Baptiste Salvaing commandant de police au commissariat des Mureaux, et son épouse Jessica Schneider, secrétaire administrative du commissariat de Mantes-la-Jolie, à Magnanville.
Il sera finalement abattu par le RAID et la BRI, ne laissant en vie que Mathieu, le fils des deux policiers, âgé de trois ans et demi, en état de choc profond. Celui-ci est transféré à l'hôpital Necker-Enfants malades pour être pris en charge par des psychologues spécialisés.
Un an après ce terrible drame, Mathieu se reconstruit peu à peu chez sa tante à Pézenas, dans l'Hérault comme le raconte le journal L'Express. "Il a l'air très heureux et épanoui. Dans son malheur, il a eu la chance d'avoir une grande famille unie derrière lui", témoigne sa grand-mère. L'hebdomadaire explique qu'il grandit avec ses deux cousins qu'il considère comme ses frères.
La psychologue qui suit l'enfant fait part de"sa formidable capacité de résilience": ce dernier ne souffre d'aucun traumatisme apparent, ni cauchemars, ni terreurs nocturnes. Des démarches pourraient être entreprises pour que Mathieu devienne pupille de la nation.
Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider avaient également reçu la décoration de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume lors d’une cérémonie nationale émouvante le 17 juin 2016. Ils le sont devenus officiellement le 3 août 2016, après une publication de la mesure parue dans le Journal officiel. Le président de la République de l'époque, François Hollande, avait salué "deux héros du quotidien victimes d'un terroriste habité par la haine". "Le pays tout entier, au nom duquel je m’exprime en ce jour, s’en est trouvé saisi d’indignation et d’horreur", avait-il ajouté.
Jeudi 8, à Verneuil-sur-Seine (Yvelines), des proches du couple ont organisé une course à pied en hommage à Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing. Près de 600 personnes se sont rassemblées pour l’événement qui se voulait "positif". Parmi eux, policiers, gendarmes, mais aussi pompiers et magistrats.
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