Attentat de Nice : une personne transférée lundi à Paris en vue d'une éventuelle mise en examen
Un homme, interpellé dans l'enquête sur l'attentat du 14 juillet à Nice, va être transféré lundi 1er août à Paris en vue d'une éventuelle mise en examen par un juge antiterroriste tandis qu'un autre a vu sa garde à vue levée, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
Le suspect, âgé de 36 ans, a été arrêté lundi par la police judiciaire de Nice. Il apparaît dans un selfie pris par l'auteur de l'attaque, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, devant le camion lancé sur la foule quelques jours plus tard. Les enquêteurs soupçonnent qu'il aurait pu être au courant des projets du tueur, selon cette source.
Loin d’être un loup solitaire, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui a tué 84 personnes à Nice le soir du 14 juillet, semble avoir "mûri" son projet depuis plusieurs mois et bénéficié de "complicités", d'après le procureur de la République de Paris, François Molins. Quatre hommes, âgés de 21 à 40 ans, et une femme de 42 ans, inconnus des services de renseignement, ont été mis en examen le 21 juillet et placés en détention provisoire.
Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. sont poursuivis pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". L'enquête a mis en lumière leur présence aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage ou, dans le cas de Ramzi A., a révélé que des SMS envoyés par Lahouaiej Bouhlel lui avaient été adressés juste avant la tuerie.
Ramzi A. est aussi mis en examen pour "infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste", avec un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z, soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d'être abattu.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.