Calvados : un cheval traîné par un van suscite l'indignation et la colère
La vidéo a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Lundi 24 près de Pont-l'Evêque (Calvados), une automobiliste a assisté à une scène surréaliste, selon une information divulguée par Ouest France. Alors qu'elle rentrait de Villers-sur-Mer, aux alentours de 19h, elle s'est retrouvée derrière un van, lequel traînait un cheval. Visiblement apeuré, l'animal tentait de se défaire de ses liens.
"J’ai croisé cette aberration sur la route! Un acte de maltraitance flagrant! En colère, juste avant de m’adresser au conducteur, j’ai pu filmer cette scène. Ensuite, j’ai réalisé que je n’avais pas correctement eu le nom de cette écurie ni même la plaque. Quand j’ai parlé au conducteur je me suis faite envoyer sur les roses (…) Il m’a dit que le cheval allait s’y faire", a-t-elle écrit en commentaire de la vidéo.
Un van traînant un cheval sur la route crée l’indignation dans le Calvados https://t.co/D0HCNDsTO1 pic.twitter.com/CiB176YZ32
— Sud Ouest (@sudouest) 25 juillet 2017
Rapidement, l'éducatrice canine a publiée la vidéo sur Internet dans le but que les internautes l'aide à identifier le van et le conducteur. Suscitant l'indignation, elle a rapidement été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Mais depuis, la vidéo a été supprimée pour une raison encore inconnue. L'individu n'aurait pas encore été interpellé.
Si la justice considère qu'il a volontairement voulu faire souffrir l'animal, les faits pourraient être requalifiés en acte de cruauté. Par conséquent, il risque deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. En parallèle, le juge peut prononcer, à titre complémentaire, l'interdiction définitive ou provisoire de détenir un animal. Et comme le rappelle le site de l'administration française, "le tribunal peut décider de remettre l'animal à une association de protection animale en cas de condamnation du propriétaire ou si le propriétaire est inconnu". Celle-ci pourra en disposer librement.
Pour rappel, l’acte de cruauté se distingue du mauvais traitement par sa particulière gravité et le fait qu'il soit commis sans nécessité: il s'agit d'une infraction intentionnelle. Il importe peu de savoir si les faits ont été commis publiquement ou non ou qu'il s'agisse d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité.
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