Cannes : le videur d'un club libertin pousse un client dans un escalier et le tue

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 octobre 2016 - 19:38
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
Le client a fait une chute mortelle d'une quinzaine de mètres dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 à Cannes (Alpes-Maritimes).
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Un Américain de 63 ans s'est vu refuser l’entrée d’un club libertin de Cannes dans la nuit de samedi à dimanche. Poussé par le physionomiste, l’homme a fait une chute mortelle. L’employé du club est mis en examen pour homicide volontaire.

Le client a fait une chute mortelle d'une quinzaine de mètres dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 à Cannes (Alpes-Maritimes). La victime, un touriste américain de 62 ans, aurait été poussée dans une cage d'escalier par le portier d'un club libertin. Ce dernier a été mis en examen pour "homicide volontaire" et écroué.

Selon les premiers élements de l'enquête, l'homme de 62 ans s'est présenté vers une heure du matin à l'entrée d'un club libertin situé au niveau -1 d'un parking, rapporte Nice Matin. Il se serait vu refuser l'accès à la boite de nuit par le videur pour une raison qui n'est pas encore connu. Il l'aurait alors repoussé pour le faire partir alors que le client se faisait insistant malgré un premier refus.

Dans la bousculade, l'homme aurait alors été "basculé" dans le vide de la cage d'escalier, faisant une chute de cinq étages qui lui a coûté la vie.

Malgré l'intervention rapide des pompiers et du SMUR, le sexagénaire n'a pu être réanimé. Une enquête a été ouverte par le parquet de Grasse. Les investigations ont été confiées au commissariat de Cannes qui va tenter, selon Nice Matin, de faire la lumière sur les circonstances de cet accident mortel.

Le portier, âgé de 42 ans et non-déclaré, a été placé en détention provisoire lundi 24 et mis en examen pour "homicide volontaire". Tout au long de sa garde à vue, il a nié les faits. Mais les témoignages et images de vidéosurveillance ont mis à mal sa version des faits. Le gérant de l’établissement, rentré chez lui avant l’arrivée des secours, pourrait également être poursuivi pour "non-assistance à personne en danger".

 

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