Castres : un père pédophile violait sa petite fille de 8 ans qu'il jugeait "aguicheuse" sous l'emprise de l'alcool

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 06 juin 2017 - 14:43
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A picture taken on August 17, 2012 shows a high relief on the facade of the Amiens criminal court pr
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© Philippe Huguen / AFP/Archives
Le père incestueux va comparaître libre au tribunal.
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Un homme de 64 ans va comparaître devant la cour d'assise du Tarn pour le viol de sa petite fille, sous l'emprise de l'alcool, alors qu'il en avait la garde partagée, au début des années 1990. Placé en garde à vue plus de vingt ans après les faits, il a reconnu les atteintes sexuelles.

Les faits que devront juger à partir de ce mardi 6 les jurés des assises du Tarn à Albi confinent au sordide. Ils devront en effet se pencher sur le cas d'un homme de 64 ans accusé pour des viols incestueux qu'il aurait fait subir à sa fille… il y a de cela plus de 25 ans. La victime déclarée a en effet attendu presque vingt ans avant de porter plainte contre son père qui a admis une partie des faits.

C'est le 13 juilet 2011 que les policiers voient une jeune femme de 29 ans franchir la porte du commissariat de Castres. Cette dernière rapporte des faits de viols commis par son père dans cette ville et qui se sont déroulés… entre 1990 et 1993. La jeune femme n'était à l'époque qu'une enfant entre 8 et 11 ans. Ses parents étant divorcés, elle doit se rendre chez son boureau un week-end sur deux dans le cadre d'une garde alternée. Là, elle y aurait subi des abus sexuels de la part de son père, visiblement ivre, qui lui ordonnait ensuite de ne rien rapporter à sa mère, tout en lui faisant des cadeaux pour acheter son silence.

Devenue adolescente, la victime s'enfonce alors dans la dépression et fait même une tentative de suicide. Elle n'arrivera à parler à sa mère qu'à l'âge de 19 ans, expliquant les violences subies. Mais, croyant que les faits étaient prescrits, elle ne portera pas plainte. Or les atteintes sexuelles sur mineurs bénéficient d'un délai de prescription rallongé de 20 ans après l'âge de la majorité. Ce n'est donc que 21 ans après les premières violences qu'une plainte sera enregistrée.

Le père de famille sera placé en garde à vue et entendu par les enquêteurs. Il reconnaîtra avoir abusé de sa fille mais mettra ce comportement sur le compte de "pulsions" de son alcoolisme et de l'attitude "aguicheuse" de son enfant de huit ans. Christian R., aujourd'hui sexagénaire, comparaîtra libre pour répondre de ce crime commis il y a maintenant 27 ans. Il aura en face de lui la victime qui s'est constituée partie civile. 

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