Crash de l'A321 : l'enquête se poursuit pour déterminer s'il s'agit d'un attentat
L'incompréhension subsiste au lendemain du crash de l'A321 dans la péninsule du Sinaï, en Egypte. Tuant les 217 passagers et les 7 membres d'équipage (dont certains sont morts sur leur siège), l'accident aérien est survenu dans des circonstances encore inconnues.
Quelques heures après le crash, l'Etat islamique a revendiqué l'accident aérien, indiquant s'être vengé des bombardements russes en Syrie. Selon les experts pourtant, la hauteur à laquelle volait l'appareil n'aurait pas permis au groupe terroriste de le toucher avec un missile ou des tirs de roquette. Le pilote se serait par ailleurs plaint de défaillances techniques liées à son système de communication pendant le vol.
L'enquête devra déterminer si l'Etat islamique aurait pu saboter l'appareil ou si des djihadistes kamikazes étaient à bord.
> Les investigations doivent donc se poursuivre ce dimanche pour déterminer les raisons du crash et des enquêteurs de France ainsi que d'Allemagne sont attendus sur place, comme le prévoit le protocole lorsqu'il s'agit d'un Airbus. Les boites noires de l'appareil ont par ailleurs été retrouvées et doivent être analysées.
> Une enquête a également été ouverte en Russie et les locaux de la compagnie Kogalymavia ont été perquisitionnés. Dans un communiqué, la compagnie a affirmé que l'A321 avait subi un contrôle technique complet en 2014 et que son pilote avait 12.000 heures de vol à son actif. Des équipes de secours russes ont été mandatées par le président pour venir en aide aux autorités égyptiennes.
> Une journée de deuil nationale a également été décrétée par Vladimir Poutine en Russie: les drapeaux seront donc en berne sur les bâtiments officiels ce dimanche et les programmes de divertissement ont été annulés pour la journée par respect pour les familles.
> Selon les autorités égyptiennes, les corps des victimes et les débris de l'appareil étaient éparpillés dans un rayon d'au moins 8 km autour de l'impact. Sur les 217 passagers, 214 étaient russes et trois étaient ukrainiens. Une vingtaine d'enfants se trouvaient à bord et les victimes avaient entre 10 et 77 ans. Les corps ont commencé à être rapatriés.
L'Airbus 321 parti de Charm el-Cheikh le 31 octobre, à 05h51 heure locale (4h51 à Paris) devait atterrir à Saint-Pétersbourg dans la journée, mais s'est écrasé dans une zone montagneuse du Sinaï. Le contact avec l'appareil avait été perdu après 23 minutes de vol.
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