Depuis 14 ans, une vieille dame s'incrustait à des enterrements pour profiter du buffet
Son petit manège a duré 14 ans, période durant laquelle elle s'est incrustée à des enterrements d'illustres inconnus pour profiter du buffet et manger gratuitement. Actuellement âgée de 65 ans, cette vieille dame prénommée Theresa Doyle s'invitait quotidiennement, sans le moindre scrupule, à chaque cérémonie qui avait lieu à Slough, une petite ville de la banlieue de Londres.
Elle allait même jusqu'à remplir son Tupperware afin de pouvoir manger un peu plus tard dans la journée sans passer par le supermarché. Et pour justifier sa présence, elle s'inventait des relations avec les défunts qu'elle ne connaissait pas la plupart du temps. Puis, après avoir revêtue son vêtement noir dans l'église et joué les pique-assiettes, elle repartait tranquillement sur son vélo, le ventre plein.
Mais après avoir passé des années à user de ce stratagème pour se nourrir, la sexagénaire s'est fait démasquer par la mère d'une défunte. "Il y avait beaucoup de collègues de ma fille aux funérailles, alors j'ai simplement supposé qu'elle en faisait partie. Quand je lui ai parlé, elle m'a dit qu'elle avait travaillé avec Catherine en tant que serveuse. Ma fille n'a jamais travaillé comme serveuse", a-t-elle déclaré, en colère. Et d'ajouter: "Cette femme se servait au buffet comme si c'était la fin du monde. Tout ce qui l'intéresse c'est le repas gratuit. Elle fait irruption chez les gens alors qu'ils sont malheureux et vulnérables".
De son côté, le père Noah Connolly, en charge de la paroisse locale, a lui aussi remarqué sa combine mais ne savait visiblement pas comment réagir face à ce comportement. "Dès qu'il y a une cérémonie, elle est là. Et s'il y a une réception, elle s'arrange pour venir même sans invitation", a-t-il raconté au Daily Mirror précisant qu'"en tant que catholique, elle est convaincue de devoir assister à un maximum de cérémonies. Je ne peux pas vraiment lui dire qu’elle ne peut pas venir".
Interrogée par le Sun, la vieille dame n'a pas souhaité s'expliquer sur son petit "business", coupant court la conversation. "Ce sont mes affaires. Je dois y aller. C'est là où je dois être", a-t-elle simplement répondu.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.