Dijon : un gendarme de 32 ans s'est donné la mort
Lionel Guigon, 32 ans, s'est donné la mort dimanche 20 mai à Dijon. Ce gendarme trentenaire était marié et père de deux enfants. Il faisait partie du Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (PSPG), chargé de la surveillance et de la protection des installations nucléaires.
Le militaire s'est suicidé entre 12h30 et 13h dimanche à l'intérieur même de son logement de fonction de la caserne Deflandre, selon le Bien Public. Très peu d'informations ont filtré sur les circonstances de sa mort.
A-t-il utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours? Comment son corps a-t-il été découvert? Est-ce que quelqu'un était présent dans la maison quand le drame s'est produit? Autant de questions sans réponse auxquelles l'enquête, qui a été confiée conjointement à la section de recherches et la brigade de recherches de Dijon, devra répondre.
Lire aussi: Créteil - un policier se donne la mort au commissariat avec son arme
Depuis le début de l'année 2018, plusieurs suicides ou tentatives de suicides ont eu lieu dans la gendarmerie.
Quelques jours avec la disparition de Lionel Guigon, un gendarme s'était également donné la mort dans la Sarthe. Un militaire du peloton motorisé de Cerans-Foulletourte s'est en effet suicidé le mercredi 16 mai. Il était aussi père de famille. Et les raisons qui l'ont poussée à commettre un tel geste sont inconnues.
Mi-mars, avant les tragiques disparitions de ces deux gendarmes, le nombre de suicides dans ce corps des forces de l'ordre était déjà de sept depuis le début de l'année. Selon le journal L'Essor de la gendarmerie nationale, il y avait également eu 15 tentatives de suicide.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.