Dino Scala, le "violeur de la Sambre", reconnait 25 nouvelles agressions
Déjà mis en examen et incarcéré pour 19 viols et agressions sexuelles, Dino Scala a reconnu fin juin devant les enquêteurs en charge de son dossier être l'auteur de 25 autres faits de même nature, commis ces 30 dernières années dans la vallée de la Sambre selon Le Point.
Celui que la presse surnomme le "violeur de la Sambre" aurait donc commis au moins 44 viols et agressions sexuelles, souvent très violentes, entre la fin des années 1980 et 2018. Avec un mode opératoire récurrent: les femmes étaient attaquées de dos, au petit matin, par un homme ganté et au visage couvert. L'homme aurait donc agi sans se faire prendre pendant une trentaine d'années. La prescription, de 20 ans en matière de viol, ne devrait cependant pas jouer pour les affaires déjà connues puisqu'il s'agit du délai pour porter plainte.
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Agent d'entretien de profession à Jeumont (Nord), près de la frontière belge, Dino Scala a été confondu par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille à la suite d'une ultime agression le 5 février à Erquelinnes (Belgique), commune jouxtant Jeumont, de l'autre côté de la frontière. Lors de sa garde à vue, il avait évalué le nombre de ses victimes à "une quarantaine", selon le procureur de la République de Valenciennes Jean-Philippe Vicentini.
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Selon l'hebdomadaire, de nouveaux recoupements avec des affaires non-élucidées sont en cours et pourraient aboutir sur d'autres faits qui lui seraient imputés. Les enquêteurs le soupçonnent en effet d’avoir fait une soixantaine de victimes. Ce dernier fait par ailleurs l'objet d'enquêtes distinctes en Belgique, où huit faits de même nature lui sont reprochés.
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