Fusillade en Seine-Saint-Denis : le second braqueur mis en examen

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 09 octobre 2015 - 17:50
Image
Un palais de justice.
Crédits
©Thomas Bresson/Flickr
Le second braqueur, impliqué dans la fusillade où un policier a été gravement blessé, a été mis en examen.
©Thomas Bresson/Flickr
Le complice du braqueur qui a tiré sur le policier avant d'être tué dans la fusillade qui a suivi a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police" ce vendredi.

Une information judiciaire pour "tentative d'homicide" et "vol avec arme en bande organisée" a été ouverte ce vendredi après le braquage lundi 5 en Seine-Saint-Denis, a annoncé le parquet de Bobigny. Lors de la fusillade qui avait suivi le braquage l'un des malfaiteurs avait ouvert le feu sur les forces de l'ordre, blessant très grièvement un policier avant d'être abattu à son tour par la riposte des policers. C'est contre le second braqueur, interpellé suite à cette fusillade, que l'information judiciaire est ouverte.

Il doit être "présenté devant un juge d'instruction dans la journée" en vue d'une mise en examen, a ajouté le parquet. Celui-ci a requis son placement en détention provisoire. Agé de 24 ans, il était déjà connu des services de police et avait été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012.

Les principaux syndicats de gardiens de la paix et d'officiers ont eux appelé à un "rassemblement" mercredi prochain devant le ministère de la Justice, mettant vivement en cause la garde des Sceaux, Christiane Taubira. En effet, le braqueur qui a blessé le fonctionnaire de police était en cavale depuis qu'il n'était pas rentré à la prison de Réau (Seine-et-Marne) après une permission, et fiché pour radicalisation.

Après cette affaire, François Hollande a affirmé mercredi 7 "la nécessité" de réfléchir à une évolution de la législation, "en particulier sur les libérations conditionnelles". Christiane Taubira à quant à elle évoqué la mise en place d'ecortes pour les détenus.

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.