La vidéo d'un viol à Toulouse signalée : chasse à l'homme sur Internet

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 septembre 2018 - 13:08
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Tchater avec un gendarme sur Facebook ? C'est désormais possible grâce à la brigade numérique (BNum) de la gendarmerie nationale, chargée de renforcer le contact avec une population de plus en plus co
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© JEFF PACHOUD / AFP/Archives
La police à appeler à ne pas relayer la vidéo d'un viol qui aurait été perpétré à Toulouse.
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Une vidéo montrant ce qui semble être un viol commis près d'une boîte de nuit de Toulouse circule depuis lundi sur les réseaux sociaux. La police a appelé à ne pas la relayer. Certains Internautes n'hésitent pas cependant à présenter publiquement des individus comme les agresseurs.

Une vidéo montrant ce qui semble être un viol circule ce mardi 18 sur les réseaux sociaux et notamment sur Snapchat. De nombreux signalement ont été faits à la Police nationale qui appelle donc à ne pas la partager.

L'agression sexuelle présumée serait survenue aux abords d'une boîte de nuit dans la région de Toulouse. Les autorités ont ainsi appelé les internautes à ne pas la relayer."Vous êtes nombreux à nous signaler des vidéos présentant des actes sexuels non consentis qui seraient survenus dans la région toulousaine. Les services compétents ont été saisis. Merci à tous de ne pas relayer ces vidéos".

L'affaire a été transmise au service Pharos (Plateforme d'Harmonisation, d'Analyse, de Recoupement et d'Orientation des Signalements) chargée d'étudier ce type de contenus afin de permettre aux enquêteurs d'en retrouver le ou les auteurs.

Voir: Vidéo d'une femme battue à coups de ceinture: des internautes cherchent à identifier les auteurs

Sur les réseaux sociaux, l'affaire a tourné à la chasse à l'homme. Les rumeurs sur les origines de la vidéo ou même la dénonciation des prétendus auteurs ont fleuri, mais sans source crédible. Il convient donc de les prendre avec d'extrême précautions.

Sur Twitter, certains n'ont ainsi pas hésité à publier des photos affirmant qu'il s'agit du portrait des violeurs. Des accusations graves qui ne sont assorties d'aucune explication et qui ne doivent donc pas non plus être relayée inconsciemment, au risque d'être soi-même poursuivi.

Certains affirment que c'est suite à une publication du blogueur controversé Bassem Braïki que la vidéo de ce viol est devenue virale.

Ce type de comportement apparaît désormais régulièrement lorsque des images de violences physiques ou sexuelles sont diffusées en ligne. Mais si signaler un contenu à la police est un acte citoyen, la diffamation, ou l'appel au meurtre, même au second degré, sont des délits.

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