Le pédophile qui torturait les enfants et imposait des jeux sadiques proposait du baby-sitting sur LeBonCoin
La perversité des faits qui lui sont reprochés est à peine croyable. Un jeune informaticien de 28 ans, au casier judicaire vierge, a été condamné jeudi 31 août par le tribunal correctionnel de Poitiers pour des actes de pédophilie perpétrés dans le cadre d'un "job" de baby-sitter qu'il exerçait, en se trouvant des clients sur le site LeBonCoin.
Lorsqu'une famille le recrutait pour garder le soir un enfant, le satyre arrivait avec un sac à dos. Si les parents avaient su ce qu'il contenait… Le jeune transportait avec lui des godemichés, toute une panoplie d'objets sexuels et le nécessaire pour effectuer une captation vidéo de ce à quoi il allait occuper sa soirée. A savoir: faire subir aux petits dont il avait la responsabilité des outrages sexuels.
C'est en septembre que l'une des petites filles va finalement expliquer à ses parents que l'adulte chargé de la garder "lui faisait des choses pas bien". Une enquête est ouverte et une fouille des différents appareils possédés par le jeune homme va révéler l'étendue de l'horreur. Pas moins de 18.000 images qualifiées "d'insoutenables" par les enquêteurs ont été découvertes. Au menu de ce panorama des horreurs: des enfants attachés, torturés et abusés sexuellement, photographiés sous toutes les coutures.
A la barre du tribunal, dans une ambiance visiblement lourde d'après le rapport des faits publié par le journal La Nouvelle République, le pédophile en détention préventive depuis le mois d'octobre, n'a pas cherché à minimiser les faits. Il a reconnu sa responsabilité, y compris dans ses jeux les plus sadiques, comme celui consistant à recouvrir le corps nu d'une fillette de 6 ans de jus de citron et de la faire lécher par le chat de la maison, alors que l'enfant qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait était menottée et avait les yeux bandés.
"Si on ne m'avait pas arrêté, j'aurais continué" avouera l'accusé à la barre. L'homme a finalement été reconnu coupable et condamné à 5 ans de prison, dont 30 mois ferme. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels et devra en outre s'astreindre à un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.
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