Loiret : un déséquilibré armé d'un couteau abattu par les forces de l'ordre sous les yeux des riverains, la "police des polices" saisie (vidéo)
C'est un fait divers qui s'est déroulé sous les yeux des riverains. Samedi 19, un homme a été abattu par la police alors qu'il tentait de fuir en voiture à une tentative d'arrestation. Il aurait un peu plus tôt, eu un comportement menaçant exhibant un couteau et menaçant de commettre des meurtres.
Les faits se déroulent à Châlette-sur-Loing, une commune au nord de Montargis dans le département du Loiret. Une source policière explique qu'un individu avait exhibé un couteau devant un passant. Connu des services de police pour "homicide volontaire", l'homme, d'origine portugaise, est atteint de troubles psychiatriques et résidce chez sa mère. Lorsque la police est venue l'interpeller, le suspect qui continuait à avoir un comportement violent s'est réfugié dans sa voiture en menaçant, toujours selon la version de la police, de tuer des fonctionnaires et de placer des bombes en ville.
C'est au moment de l'interpellation dans la voiture que le drame va se nouer. Alors que la police tente dans un premier temps de le raisonner, les fonctionnaires vont essayer de le faire se rendre "de force" en assénant des coups de matraques sur sa voiture. Le suspect parviendra malgré tout à se dégager et à démarrer brusquement sous le nez des policiers qui dégainent alors leurs armes de service et ouvrent le feu.
Plusieurs riverains ont filmé la scène. Une vidéo a été notamment postée sur les réseaux sociaux et semble correspondre à la version des faits tels qu'ils sont pour le moment connus. Elle n'a cependant pas été authentifiée avec certitude.
(Voir ci-dessous la vidéo des faits présumés captée par un riverain, attention certaines images peuvent choquer)
Selon la presse locale, la fuit prendra fin à l'issue de ces coups de feu. Même si sur la vidéo le véhicule semble s'enfuit, le conducteur aurait en réalité été gravement touché et son Scenic s'est immobilisé un peu plus loin. Le suspect est mort peu après suite à ses blessures.
Le parquet a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", notamment pour voir si les fonctionnaires ont bien fait usage de leurs armes dans un cadre légal eu égard de la situation.
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