Maëlys : les parents prendront la parole ce jeudi, une première depuis l'aveu de Nordahl Lelandais
Ils n'ont rien dit depuis six mois. Et, par la voix de leur avocat qui en a fait l'annonce, ils vont s'exprimer devant les médias. Joachim De Araujo et Jennifer Cleyet-Marrel, les parents de Maëlys tiendront une conférence de presse ce jeudi 8.
Ils seront en direct de l'hôtel Warwick Reine Astrid dans le 6e arrondissement de Lyon. Aux côtés de leur avocat, ils prendront la parole à 18h30. La chaîne BFMTV a déjà confirmé qu'elle diffuserait l'allocution des parents en direct.
Que diront ceux qui n'ont pris qu'une seule fois la parole le 28 septembre pour exhorter Nordahl Lelandais à dire ce qu'il savait sur l'affaire? Les parents de l'enfant n'ont jamais fait mystère de leur conviction que l'ex-militaire de 35 ans était celui qui avait enlevé et tué leur enfant, cette nuit du 26 au 27 août en marge d'un mariage dans la salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin.
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Il faudra attendre le 14 février pour que leur appel soit entendu. Ce jour-là, Nordahl Lelandais admet son implication dans la mort de la petite fille de huit ans, ce qu'il avait formellement nié pendant cinq mois et demi. Il reconnaît l'avoir emmené en contrebas de sa maison à Domessin, où la fillette aurait "accidentellement" perdu la vie, avant d'emmener sa dépouille au petit matin dans un lieu difficilement accessible entre les communes de Saint-Franc et d'Attignat-Oncin, en Savoie à une quinzaine de minutes en voiture de son domicile.
Depuis, le suspect s'est de nouveau muré dans le silence. Reconvoqué une semaine plus tard par les juges d'instruction, il n'a fait aucune déclaration sur les circonstances exactes de la mort de Maëlys qui demeure encore un mystère.
"Ce nouveau silence devant les magistrats instructeurs constitue une injure manifeste faite aux proches de la jeune victime" avait alors déclaré Maître Rajon. Les parents ont toujours critiqué, dans des termes souvent peu amènes sur les réseaux sociaux, le comportement du suspect qui ne dévoile des éléments que lorsqu'il se retrouve devant un fait accompli.
Que ce soit la présence d'une trace ADN de l'enfant au moment de la mise en examen le 3 septembre, d'une trace de sang dans le coffre après un désossage de la voiture, quelques jours avant l'aveu du 14 février.
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