Mont-de-Marsan : un détenu agresse sept surveillants de prison
L'insécurité et les conditions de travail des surveillants pénitentiaires sont plus que jamais au cœur de l'actualité. Lundi 15, sept surveillants -dont une femme- de la prison de Mont-de-Marsan dans les Landes ont été violemment agressés par un détenu incarcéré pour meurtre, selon une information de Franceinfo.
Cinq d'entre eux ont été blessés et trois ont dû être hospitalisés pour se faire soigner.
Les violences se sont déroulées dans la salle de sport du pénitencier Pémégnan, un endroit ultra-sécurisé, où les détenus passent à chaque fois par un portique de sécurité et sont fouillés en cas de problème.
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C'est justement lorsque l'alarme du portique s'est déclenchée que la tension a commencé à monter. Le détenu en question a refusé la fouille et a commencé à frapper les surveillants.
Une femme a été atteinte au plexus. Parmi les autres blessures, il y a un nez cassé et aussi un doigt cassé. Une autre surveillante a également été très traumatisée par la scène. Le prisonnier a lui été transféré dans le quartier disciplinaire après l'agression. La CGT a expliqué qu'il pourrait s'agir d'un individu radicalisé.
Ces incidents ont eu lieu alors que le mouvement national de blocage des prisons a été reconduit ce mardi 16, suite à l'agression de trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil (dans le Pas-de-Calais) par un détenu islamiste allemand, Christian Ganczarski.
Il a été transféré dans un autre pénitencier. Les syndicats sont hors d'eux. "Nous n'avons pas les moyens humains et matériels pour le prendre en charge. "Nous ne sommes pas formés à la gestion des détenus radicalisés. Les collègues sont donc très remontés", a déclaré Guillaume Pottier, secrétaire UFAP-UNSA Hauts-de-France. Un constat que plusieurs autres groupes syndicaux régionaux ont effectué, menant ainsi à un mouvement de protestation d'ampleur nationale.
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