Morts suspectes de deux bébés à Nancy : la piste du surdosage médicamenteux privilégiée
L'enquête sur la mort de deux bébés prématurés hospitalisés au CHRU de Nancy s'orienterait vers la piste du surdosage médicamenteux, révèle ce lundi 15 L'Est Républicain qui précise cependant que l'enquête est encore loin d'être terminée.
Le 25 avril dernier, deux nourrissons admis au service de réanimation néonatale de l'hôpital, car tous les deux grands prématurés, sont morts à quelques heures d'intervalle. Une coïncidence qui a tout de suite généré des interrogations sur les circonstances de ces drames. Dès le lendemain, une information judiciaire contre X pour homicide involontaire avait été ouverte, laissant donc planer le doute sur une erreur humaine.
Selon les informations du quotidien régional, les investigations se concentreraient sur l'utilisation du Phosphoneuros, un complément en phosphore qui peut être administré par voie orale ou par intraveineuse. La principale piste serait celle d'une non-dilution du produit qui aurait alors été administré en quantité trop importante aux deux bébés.
Quelques jours seulement après le drame, des mesures avaient d'ailleurs été mises en place pour renforcer la sécurité lors de la préparation des médicaments. Les préparateurs avaient été équipés de gilets fluo indiquant qu'ils ne devaient pas être dérangés durant ces opérations.
Mais la préparation du produit n'est qu'un maillon de la chaîne qui fait intervenir de nombreuses personnes jusqu'à son administration. De plus, même si cette piste du Phosphoneuros semble privilégiée, d'autres demeurent, notamment celle des causes multiples.
En parallèle de l'enquête judiciaire menée par les juges d'instruction, une autre, médico-administrative, est menée par l'Agence régionale de santé (ARS).
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