Paris : les démineurs font exploser le coffre d'une Porsche mal garée

Un Parisien a garé sa Porsche vendredi dernier sur une place de taxi avant de se rendre en boîte de nuit boulevard Saint-Germain. Mais le lendemain, une mauvaise surprise l'attend, considérée comme suspecte, le coffre de sa Porsche a été détruit par les démineurs.

Mal se garer à Paris peut coûter cher. Dans la nuit du vendredi 18, Olivier, un parisien de 25 ans a garé sa Porsche 911 Carrera S, sur une place réservée aux taxis, avant de se rendre en boîte de nuit boulevard Saint-Germain. D'après les informations du Parisien, la voiture était garée avec les warnings allumés, les policiers l'ont considéré "rapidement comme suspecte", et ont contatcté une équipe de démineurs pour exploser le coffre du bolide.

Après avoir tourné dans le quartier pour trouver une place le jeune Parisien a fait une erreur qu'il n'est pas prête de recommencer, se garer sur une place de taxi. Au petit matin Olivier a estimé qu'il n'était pas en état de conduire et a activé les warnings sur sa Porsche, préférant rentrer chez lui en VTC. Mais le Parisien ne se doutait pas que c'était la dernière fois qu'il voyait sa voiture intacte.

En plein état d'urgence, le véhicule a éveillé les soupçons des policiers. Vers midi, constatant que le propriétaire n'était toujours pas revenu, une équipe de démineurs a fait explosé le coffre de la Porsche.

Si le jeune homme a reconnu qu'il n'aurait pas du se garer à cet emplacement, Olivier ne comprend pas pourquoi les équipes de déminages ont fait exploser son coffre, alors que les policiers l'ont contacté après avoir trouvé la société à laquelle il avait loué la voiture. Le Parisien s'était alors excusé et avait averti qu'il se rendait immédiatement sur les lieux, mais lorsqu'il est arrivé au boulevard Saint-Germain, il était déjà trop tard.

La valeur du véhicule a été estimée à 150.000 euros. "Je compte bien demander réparation, et j'ai pris un avocat pour faire valoir mes droits", a annoncé Olivier qui attend des explications, "j'attends toujours qu'on m'explique en quoi mon véhicule était suspect". La Préfecture de police, sollicitée par Le Parisien n'a pas voulu commenter l'affaire.