Projets d'attentats : des liens entre les deux cellules démantelées ces derniers jours
Trois hommes soupçonnés d'avoir fomenté une attaque terroriste ont été interpellés mardi 21 à Clermont-Ferrand, Marseille et dans le Val-de-Marne. Une nouvelle série d'arrestations qui pourrait correspondre au démantèlement d'une cellule plus vaste.
En effet, les individus en question pourraient, selon une source policière, être liés à au moins un des suspects interpellés lors d'un précédent coup de filet dans l'Hérault. Le 10 février dernier, quatre personnes avaient été arrêtés à Marseillan, Clapier et Montpellier. Trois d'entre elles ont été écrouées car suspectées d'avoir préparé un attentat "imminent". Des explosifs et les ingrédients nécessaires pour en fabriquer davantage avaient été saisis.
Le trio interpellé mardi apparaît avoir été en lien avec Malik Hammami, 33 ans, le plus âgé des suspects de l'Hérault, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, sans préciser la nature de ces contacts.
Selon franceinfo, les enquêteurs ont pu établir de manière formelle des liens directs entre les deux groupes via des SMS, des appels et des rencontres physiques. Le groupe de l'Hérault aurait ainsi cherché à recruter des kamikazes. Selon, les premiers éléments de l'enquête, ils auraient pu prévoir de se faire exploser au pied de la tour Eiffel.
Entre ces deux séries d'interpellations, un étudiant lillois avait également été arrêté le 14 février dernier car soupçonné de préparer un attentat contre un métro ou un centre commercial de la métropole. Toutefois, aucun lien ne semble avoir cette fois été établi avec les deux autres cellules.
Au 31 décembre 2016, selon une source judiciaire, il y avait 385 procédures judiciaires en cours en lien avec des dossiers de djihadisme, en progression exponentielle en quelques années.
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