Trois interpellations dans l'enquête sur les attentats de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Cacher
Ils sont soupçonnés d'avoir été des intermédiaires dans l'organisation des attentats qui ont frappé la rédaction de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher en janvier 2015. Trois hommes ont été interpellés lundi 20 et ce mardi 21 en province.
Ces derniers sont âgés de 25 à 45 ans selon Le Parisien qui révèle l'information. Ils sont donc soupçonnés d'avoir agi comme des intermédiaires des armes aux terroristes qui ont ensanglanté Paris. Ces derniers n'étaient jusqu'alors connus des services de police que pour des faits de droits communs.
"Ces interpellations, qui ciblent la logistique des attentats, sont probablement les dernières du dossier d’enquête qui s’apprête à être clôturé après près de trois ans d’investigation", souligne le quotidien.
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Dans l’arsenal des tueurs figuraient notamment plusieurs pistolets semi-automatiques Tokarev et des fusils d’assaut de type Kalashnikov, en provenance de Slovaquie, de Russie ou de l’ex-Yougoslavie. Selon la piste principale des enquêteurs, les armes utilisées par Amedy Coulibaly, le terroriste de Montrouge et de l'Hyper Cacher, proviendraient d'un stock de 250 armes démilitarisées importées de Slovaquie par Claude Hermant, figure de l'extrême-droite du nord de la France qui se présente comme un indic, via la société de son épouse.
> Voir aussi: Claude Hermant condamné à sept ans de prison pour trafic d'armes
Ce dernier avait été condamné en octobre de cette année à sept ans de prison pour trafic d'armes en bande organisée par le tribunal correctionnel de Lille. La compagne de Claude Hermant, Aurore J., avait elle écopée de cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et 30.000 euros d'amende.
Samir Ladjali, un des intermédiaires présumés de Coulibaly et mis en examen dans le volet parisien du circuit des armes ayant fourni le djihadiste, avait écopé de cinq ans de prison et 15.000 euros d'amende. Enfin, un agent de renseignement des douanes, Sébastien L., s'est vu infliger une peine de huit mois avec sursis.
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