Un mois après la mort d'Alexia Daval : "de nombreux indices" et "une solution avant la fin de l'année"
Cela fait un mois ce mardi 28 qu'Alexia Daval a disparu en faisant son jogging aux alentours de Gray-la-Ville (Haute-Saône). Le corps calciné de la jeune femme a été retrouvé le lundi suivant dans un bois à proximité.
Aucune interpellation n'a eu lieu depuis, mais plusieurs éléments font espérer aux avocats des parents et du veuf de la victime "une solution à cette affaire" d'ici la fin de l'année.
La procureure en charge de l'affaire avait appelé à respecter "le temps judiciaire" après de premières déclarations de cet ordre et le parquet était donc resté très discret sur les avancées de l'enquête. Certains éléments ont cependant été dévoilés.
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Selon Me Randall Schwerdorffer, conseil du mari, Jonathan Daval, des "indices en nombre important" ont été retrouvés près du corps et "vont permettre des investigations techniques et scientifiques importantes notamment des prélèvements ADN... je pense que les enquêteurs ont une grande partie voire l'intégralité des retours des investigations sur les pièces à conviction et les indices retrouvés sur la scène de crime", a-t-il déclaré à France 3.
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L'avocat a également fait savoir que l'heure de la mort était désormais connue. Un élément qui, laisse entendre Me Randall Schwerdorffer, innocenterait son client un temps cible de rumeurs. Il est en effet la seule personne à avoir vu Alexia Daval depuis la soirée précédent sa disparition. "Jonathann Daval n'est soupçonné de rien", a-t-il rappelé.
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Comme son confrère Jean-Marc Florand qui représente les parents, il juge que l'auteur -ou les auteurs- de ce crime est (sont) probablement originaire(s) de la région, le bois où a été découvert le corps étant difficile d'accès.
Autant d'indices qui interrogent sur l'absence d'interpellation, mais pour l'avocat: "la section de recherches qui fait un travail en profondeur ne veut pas se tromper, c'est mon sentiment...qu'ils veulent une interpellation et pas deux, et qu'ils veulent interpeller la bonne personne". "Je pense que c'est un souci de cibler très précisément avec le moins d'erreurs la personne qui peut être impliquée, et la personne qui pourrait être l'auteur", a-t-il ajouté, évoquant donc à nouveau la thèse de complices.
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