Villejuif : le corps d'une femme retrouvé criblé de balles dans une voiture en feu

Le corps d'une femme âgée d'une trentaine d'année, criblé de balles, a été retrouvé dimanche 19 au matin à Villejuif (Val-de-Marne) dans une voiture en flammes. L'autopsie devrait déterminer les causes du décès.

Le corps d'une femme âgée de 33 ans et originaire de Caudry, touché par trois impacts de balle, a été retrouvé dimanche 19 au matin à Villejuif (Val-de-Marne) dans une voiture en flammes. Ce sont deux passants qui ont alerté les secours, peu avant 9 heures, après avoir découvert une Renault Scénic "qui commençait à prendre feu dans une rue peu passante". Arrivés sur place peu de temps après pour éteindre l'incendie, les pompiers ont trouvé, sur le siège avant du véhicule, une personne touchée par balles.

A la découverte du corps, les secours ont tenté de la réanimer en vain. Dès lors, le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour "homicide volontaire", confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, pour tenter d'élucider les circonstances de ce drame. Pour le moment, toutes les hypothèses sont envisagées. Le corps de la victime, qui a été transporté à l'institut médico-légal de Paris, devrait être autopsié ce lundi ce qui devrait permettre de déterminer si la victime était morte avant l'incendie ou si elle était blessée puis a été intoxiquée par la fumée.

La voiture incendié a été retrouvée stationnée dans un virage devant un autre véhicule à proximité de l'Institut Gustave-Roussy, centre de lutte contre le cancer, et de deux hôtels. Selon l'une des réceptionnistes, rien d'anormal. "Ici, on n'a rien vu,  rien entendu". Même son de cloche du côté des riverains qui n'ont également rien remarqué ou entendu de suspect. "C'est un quartier calme", a assuré l'un d'entre eux.

La victime, Aurélie Châtelain, maman d'une fille de 5 ans, était dans la région parisienne ce week-end pour un stage sportif. "Elle avait prévu de suivre un stage de Pilates, organisé dans un hôtel à Villejuif", a confié au Parisien son père Jean-Luc. "Elle devait rester du dimanche au dimanche. Samedi soir, vers 22h, elle nous avait appelés pour nous dire qu'elle était arrivée. C'est horrible".