Yoplait : du détergent découvert dans une cuve de yaourt d'une usine
Le parquet de Vienne (Isère) a ouvert une enquête après la découverte d'un bidon de détergent vide au pied d'une cuve de yaourt d'une usine Yoplait située au nord de la ville, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Vienne.
Cette ouverture d'enquête fait suite à une plainte pour "dégradation volontaire" déposée mardi par la direction de l'usine. Cette dernière avait été alertée par un employé qui avait constaté une odeur suspecte dans l'une des cuves de la production.
Selon les premiers éléments de l'enquête, qui a été confiée à la direction de la police judiciaire de Lyon, un bidon de détergent vide a également été retrouvé au pied de l'une des cuves de l'usine.
Selon France Bleu Isère, la direction a fait stopper la production et fait constater l'anomalie par un huissier, avant de porter plainte.
"Des analyses sont en cours, mais il semblerait qu'il s'agisse de détergent. Reste à savoir si le produit a été versé de façon délibérée. En l'état, il n'y a aucun danger pour le consommateur, car le yaourt n'est pas sorti de l'usine", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Vienne Jérôme Bourrier.
Le magistrat a écarté l'hypothèse d'une tentative d'empoisonnement.
De son côté, la direction de l'usine a fait savoir au micro de France Bleu Isère que "le yaourt a été entièrement détruit le jour même". Elle se refuse depuis à tout commentaire
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.