Attentats de novembre : les services de santé "jamais" saturés

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 01 mars 2016 - 09:29
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Trois fusillade ont eu lieu à paris.
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©Phillipe Wojazer/Reuters
Les services de santé n'ont "jamais" été saturés lors des dramatiques attentats de Paris et saint-Denis en novembre dernier.
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Les services de santé n'ont "jamais" été saturés, se sont félicités lundi 29 des responsables de santé civil et militaire, lors des dramatiques attentats de Paris et Saint-Denis en novembre dernier.

Les services de santé, mis à rude épreuve lors des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, n'ont "jamais" été saturés, se sont félicités lundi des responsables de santé civil et militaire.

"Une centaine d'urgences absolues a été prise en charge en plus de centaines de blessés, sans que nos chirurgiens aient l'impression de faire de la chirurgie dégradée" mais au contraire des actes "dans les mêmes conditions de qualité et de sécurité" qu'à leur habitude, a souligné Martin Hirsch, le directeur générale de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), entendu lundi devant une commission d'enquête parlementaire.

Alors que des victimes des attaques djihadistes de Paris et se Saint-Denis étaient prises en charge, la Pitié-Salpêtrière "a procédé en même temps à une greffe cardiaque et à une greffe rénale", ce qui "montre la force de ces établissements", a-t-il poursuivi.

Le premier enseignement à tirer des attentats est donc qu'il faut "préserver ce potentiel important, qui n'a été ni saturé ni dégradé", un "système de haut niveau à la fois en termes de capacité technique et de compétence professionnelle", a lancé Martin Hirsch.

Malgré un afflux de patients - 52 blessés pris en charge dans deux hôpitaux militaires franciliens, dont 18 en état d'urgence absolue -, "jamais nous n'avons été saturés", "jamais il n'a eu un afflux non régulé d'ambulances" du fait d'une très bonne coordination en amont, a affirmé le médecin général des armées Jean-Marc Debonne. "On n'a pas dû rappeler tous les personnels. On n'a pas dû rouvrir toutes les salles opératoires", a poursuivi le haut gradé, pour qui les deux établissements auraient "encore pu monter en puissance", si le besoin s'était fait sentir.

Victimes et associations, qui ont toutes salué la qualité des soins, ont toutefois déploré un manque de coordination entre les services, notamment lors de l'identification des morts et blessés. Malgré la douleur et l'angoisse des proches des victimes, des délais "incompressibles" d'identification doivent être pris en compte, a observé Martin Hirsch, qui a tenu à saluer "la conscience vocationnelle" "tout à fait exceptionnelle" des agents de l'AP-HP pendant et après le drame.

Sur les centaines de blessés, seul un décès a été déploré une fois les personnes hospitalisées. Plus de mille personnes en situation de stress sont venues consulter dans les jours et mois qui ont suivi, selon Martin Hirsch.

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