Coronavirus : qu’est-ce que le pic de l'épidémie ?

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 06 avril 2020 - 11:23
Image
L'entrée des urgences à l'hopital Emile Muller à Mulhouse, le 22 mars 2020
Crédits
© SEBASTIEN BOZON / AFP
Le pic épidémique dépend du nombre de personnes admises dans les hôpitaux
© SEBASTIEN BOZON / AFP
Le pic épidémique du coronavirus est annoncé pour les prochains jours dans les régions Ile-de-France et Grand Est, selon la Direction générale de la santé. De quoi parle-t-on au juste, des contaminés ou des hospitalisés? Comment savoir? Les modèles mathématiques sont en marche.
 
En théorie, le pic épidémique d’une maladie est évalué en fonction du nombre de personnes infectées. Sachant que dans le cas du Covid-19, la majorité des malades ne développe que peu (ou pas) de symptômes et que beaucoup ne sont pas testés, la courbe de l’épidémie s’appuie sur le nombre de personnes admises à l’hôpital, et donc présentant une forme grave de la maladie. 
 
 
Selon le confinement
 
Le pic de l’épidémie correspond à un arrêt de la courbe ascensionnelle des cas enregistrés dans les hôpitaux. Alors que le coronavirus circule sur l’ensemble du territoire, il peut varier selon les régions et l’intensité de l’épidémie, limitée notamment par le confinement. 
 
C’est pour cela qu’il est annoncé à plus ou moins longue échéance, dans les prochains jours en Ile-de-France, entre le 10 et le 25 avril dans le Grand Est, selon des modèles mathématiques. 
 
Stagnation, puis décrue
 
Mais la particularité d’un pic épidémique est que l’on sait qu’il est atteint a posteriori, lorsque le nombre de patients hospitalisés reste stable, puis amorce une décrue durable. Il semble que ce soit actuellement le cas en Italie.   
 
Surtout pas de relâchement
 
Un pic d’épidémie ne signifie par pour autant la maîtrise de la maladie, et ne justifie surtout pas un relâchement. Il n’est en effet pas suivi d’une chute immédiate de la courbe, mais plutôt d’un plateau, comme l’a confirmé un épidémiologiste de l’AP-HP à Libération: «Cette courbe stagne, puis commence à décroître, avec un nombre de nouveaux cas chaque jour inférieur au jour précédent».
 
 
 
 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.