Covid-19 : les tests salivaires déployés dans les écoles, collèges et lycées
Jeudi, la Haute Autorité de santé a donné son feu vert au déploiement des tests RT-PCR salivaires. Ils seront déployés à grande échelle et en priorité dans les écoles, les collèges et les lycées, a annoncé le Premier ministre Jean Castex.
Des tests salivaires pour tous
Pour se faire dépister de la Covid-19, il sera bientôt possible d’utiliser un test RT-PCR salivaire et plus seulement un prélèvement nasopharyngé. Ce jeudi, la Haute Autorité de santé (HAS) a en effet rendu un avis favorable au déploiement de masse de ces tests auprès des personnes sans symptômes. Ils étaient jusqu’ici réservés aux personnes présentant des symptômes de la Covid-19 et à celles qui ne pouvaient supporter le prélèvement nasopharyngé, comme les malades d’Alzheimer ou les tout-petits.
Contrairement aux tests rapides, les tests RT-PCR salivaires ne seront pas réalisés en pharmacie, mais analysés en laboratoire de biologie médicale après un auto-prélèvement de salive. « Ces tests ne sont pas plus rapides, mais plus faciles à prélever et beaucoup mieux tolérés », a indiqué Dominique Le Guludec, présidente de la HAS. Aujourd’hui, la sensibilité des test salivaires s’élève à 85 % en moyenne et dépasse donc le minimum requis de 80 % fixé par la HAS. Ils restent cependant moins performants que les tests réalisés par prélèvement nasopharyngé.
Priorité aux établissements scolaires
En déplacement jeudi après-midi dans une école du 13e arrondissement de Paris où les tests salivaires sont expérimentés, Jean Castex s’est félicité de l’arrivée de cette « technique beaucoup moins désagréable » et « extrêmement prometteuse ». « Nous avons décidé de la déployer d'abord en direction des enfants, dans les écoles, les collèges, les lycées. C'est un public plus fragile, plus réticent au test nasopharyngé », a précisé le chef du gouvernement, qui a aussi annoncé un objectif de « 200 000 tests par semaine, sans doute davantage ». « Avec cette technique, nous allons encore pouvoir renforcer la surveillance épidémiologique », a assuré Jean Castex.
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