Dans l’Hérault, il est désormais interdit de… danser
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FranceSoir
Publié le 28 août 2020 - 18:20
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© WANG Zhao / AFP
Seuls les cours de danse dans les écoles sont autorisés jusqu'au 15 septembre
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La préfecture de l’Hérault prohibe toute activité dansante, hors centres d’enseignement, y compris dans les bars et les restaurants.
Jean Castex l’a bien dit, les préfets disposent de « pouvoirs renforcés » pour prendre des mesures supplémentaires dans les départements classés en zone rouge. Dans l’Hérault, une décision risque de faire couler beaucoup d’encre.
C’est en effet écrit noir sur blanc sur le site de la préfecture :
« La pratique de toute activité dansante dans les établissements recevant du public et les lieux publics couverts ou non est interdite »
Et cela vaut pour tout le département de l’Hérault, jusqu’au 15 septembre. Une dérogation est cependant accordée aux écoles de danse (ouf).
Quant aux bars et restaurants, ils « peuvent continuer à exercer leur activité », à condition de ne pas enfreindre la règle du on-ne-danse-pas.
Un précédent arrêté préfectoral avait cependant avancé leur fermeture à 1 heure du matin dans une vingtaine de communes touristiques du département. Il s’agissait en réalité de l’abrogation d’une dérogation sur les horaires estivaux.
Regroupements limités
L’interdiction qui est faite aux Héraultais de danser fait en réalité partie d’un ensemble de mesures incluant le port du masque obligatoire dans divers lieux, voire communes en extérieur, et l’ouverture de postes de dépistages mobiles accessibles sans rendez-vous.
Les autorisations de regroupements de plus de dix personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public seront quant à elles « strictement limitées en lien avec les maires des communes concernées ».
Dans un communiqué, la préfecture rappelle que l’Hérault fait partie des départements passés en zone dite de circulation active du virus, avec un taux d’incidence de 84 pour 100000 habitants.
Une hausse importante qui « se traduit par des contaminations sur une population jeune, mais aussi désormais chez des personnes âgées qui sont plus vulnérables », avertit encore le représentant de l’Etat.
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