Désinfecter les fruits et légumes associé à une réduction de 94% du risque de contamination au Sars-Cov2
Le Dr. Jean-Michel Wendling et deux autres scientifique Pascal Mensah et Stéphane Odasso ayant analysé les différents clusters dans divers pays du monde, se focalisent sur les fruits et légumes, une source qui a pu être à l’origine de la diffusion du virus. Dans un article paru dans www.infodujour.fr, le 22 novembre 2020, ils font l’inventaire des solutions et proposent des mesures préventives ou précautions pour prévenir.
Dans un post sur le réseau social linkedin le Dr Wendling résume les éléments de manière simple et claire et conclut « La COVID19 : une maladie à transmission respiratoire majoritaire ? pas si sûr ! »
COVID 19 : fruits et légumes & courses désinfectées !
Une pratique très protectrice selon une étude espagnole rétrospective
Cette étude identifie la pratique utile de désinfecter les articles achetés en commerce extérieur est associée à une réduction de 94% du risque !!
Des résultats qui prouvent selon eux que « les mesures d’hygiène et de prévention mises en œuvre dans les supermarchés espagnols ont été efficaces », et qui « suggèrent en outre certaines faiblesses dans le maintien de la chaîne d’hygiène dans les systèmes de transport de livraison à domicile".
Plus il y a d'intermédiaires (préparateur de commandes, caissier, livreur...) plus le risque de souillures par la contamination des aliments ingérés crus est théoriquement important !
L'hypothèse de la transmission de contamination des surfaces et des aliments crus se précise !
Le virus est présent dans la salive et les selles. Par la parole, les cris, la toux, la projection de salive est une source reconnue de transmission de la COVID d’un individu à un autre. La projection de salive et les mains souillées du fait d’une hygiène insuffisante après les toilettes (selles très riches en SARS-CoV-2) peuvent également contaminer l’environnement et les surfaces touchées comme des aliments ou leurs emballages.
Si pour les aliments cuits, le risque est nul, pour les aliments qui sont consommés crus, les fruits et légumes, il est théoriquement possible qu’un aliment contaminé puisse être à l’origine de la pénétration du virus par voie orale, fruit mis en bouche, ingéré, entraînant la maladie. Cette hypothèse n’a jamais été vraiment documentée à ce jour, mais semble théoriquement possible.
Sur les marchés
Marché de Lima au Pérou (capture Euronews)
De multiples situations qui interpellent dans différents pays : les ouvriers de production des fruits et légumes très touchés surtout en Amérique latine.
On pense que le coronavirus est apparu pour la première fois sur un marché de fruits de mer et d’animaux sauvages à Wuhan, dans la province du Hubei.
Qu’en est-il des producteurs et marchés de fruits et légumes ?
Au Pérou, les marchés alimentaires sont devenus l’épicentre de la contagion du COVID-19.
Malgré 1051 morts et 36976 malades du coronavirus, principalement à Lima et dans la région de Lambayeque au Pérou, les habitants qui s’aventurent faire leurs courses aident à propager le virus.
Lima, où vivent environ 10 millions de personnes, les marchés alimentaires sont devenus l’une des principales sources de contagion selon les autorités, car de nombreux acheteurs ne portent pas de masque. Sur le marché de Caquetá, 163 commerçants ont été testés positifs pour le virus, après 842 tests rapides. « Les marchés étaient probablement le principal vecteur d’infection, c’est pourquoi la quarantaine au Pérou n’a pas fonctionné comme elle aurait dû», a déclaré Eduardo Zegarra, chercheur principal de Grade , un groupe de réflexion sur le développement à Lima.
Au Brésil, le marché de gros du CEAGESP de São Paulo, l’un des plus importants du continent a déjà vu «d’innombrables» cas et une trentaine de décès dus au Covid-19, selon le président du syndicat des fournisseurs du marché. Les médias ont montré des foules d’acheteurs et de travailleurs sur les marchés brésiliens, la plupart sans masque. Dans un reportage de TV Record, Diego Hipólito a déclaré que son oncle, un chauffeur, se rendait quotidiennement au marché et continuait à travailler lorsqu’il est tombé malade des symptômes du coronavirus avant de finalement mourir. «Je pense qu’il aurait pu le transmettre», a-t-il déclaré.
Le saladier du monde
Au Mexique, le coronavirus a pris d’assaut les vastes passages quadrillés du Central de Abasto, le plus grand marché de produits de l’hémisphère occidental. Le Central de Abasto s’étend sur 1,2 miles², avec des couloirs sans fin de fruits et légumes qui fournissent 80 % de la capitale et 30 % le reste. Chaque jour, des camions arrivent de pratiquement tous les coins du pays, transportant des avocats, des melons, des ananas et des oignons à la tonne.
Les médecins et les responsables affirmaient que la flambée d’infections les avait submergés. Elle est devenue l’épicentre, le cœur grouillant d’un quartier qui a enregistré plus de décès Covid que toute autre partie de la capitale, qui est elle-même le centre de la crise nationale. Pedro Torres, président du syndicat des producteurs de fruits et légumes, a déclaré que 50 personnes qu’il connaissait étaient décédées à la fin du mois de mai. Des dizaines de morts sur le marché, peut-être des centaines. Même le gouvernement ne le sait pas avec certitude.
Aux USA, à la fin du mois de mai, il y avait plus de 600 cas de COVID-19 parmi les travailleurs agricoles du comté de Yakima, Washington. Parmi ceux-ci, 62% étaient des travailleurs de l’industrie de la pomme et d’autres opérations d’emballage ou entrepôts, selon les données des responsables de la santé du comté.
Carottes fraîches sur un marché (PxHere)
Le département de la santé du comté de Monterey, en Californie, connu comme « le saladier du monde » pour ses vastes fermes maraîchères, a rapporté que 247 travailleurs agricoles avaient été testés positifs au coronavirus au 5 juin, soit 39% du total des cas du comté.
Dans le comté adjacent de Kern, opacité sur les cas survenus chez Grimmway, le plus grand producteur au monde de « carottes miniatures» pour le grignotage qui domine le marché des emballées.
Un salarié de 53 ans y est décédé le 30 avril. Un employé anonyme de Grimmway aurait déclaré qu’il y avait tant de travailleurs malades, que son équipe était réduite à un tiers. Grimmway aurait refusé de dire combien de travailleurs avaient été testés positifs pour le virus.
En parallèle, les ventes de carottes dans les magasins américains avaient augmenté de 22% par rapport à il y a un an dans les 13 semaines jusqu’au 30 mai, car les Américains achetaient presque toute leur nourriture dans des supermarchés avec des restaurants fermés pendant le confinement.
Dans l’État du Michigan, la sénatrice américaine Debbie Stabenow, a déclaré dans une interview accordée aux travailleurs agricoles que « les risques augmentent à mesure que des fruits comme les pommes et les cerises entraient dans la saison de récolte ». En Floride, de nombreux cas de COVID ont également été identifiés près d’Immokalee, chez un producteur qui cultive des tomates.
Méga cluster
En Inde, Le marché aux légumes de Koyambedu dans la ville de Chennai, un des plus importants d’Asie, a ainsi généré un méga cluster fin avril menant à sa fermeture temporaire. Il est généralement approvisionné en tomates transportées par camions à partir de l’État voisin d’Andra Pradesh. On y vend aussi des céréales, des légumes, des fruits et des fleurs chaque jour, attirant de la sorte plusieurs dizaines de milliers d’acheteurs. Avec les commerçants, les journaliers et les camionneurs, la fréquentation moyenne se situe à environ une centaine de milliers de personnes. Le patient zéro serait une marchande de légumes de 54 ans vivant à Chennai. Elle aurait mené à 45 cas positifs dont 4 ont travaillé sur le marché. Dans le district de Cuddalore, 114 personnes qui travaillaient pour le marché de Koyambedu ont été testés positifs sur une seule journée. 80% des 348 cas positifs dans un autre district, Ariyalur, ont été retracés sur le marché dont beaucoup étaient des travailleurs salariés journaliers. Le 8 mai, les responsables du Tamil Nadu ont déclaré que 1 589 cas positifs dans l’État pouvaient être attribués au marché. Le lendemain, ce nombre était passé à 1 867.
Marché en Inde (PxHere)
En Chine, la plus forte nouvelle augmentation quotidienne de cas depuis la mi-avril a été signalée le 13 juin 2020 avec 57 nouvelles infections selon la Commission Nationale de la Santé. Sur les 38 cas locaux, 36 se trouvaient à Pékin et les autorités de la ville ont déclaré qu’ils travaillaient au marché ou l’avaient visité récemment. Le marché de Xinfadi a été fermé tôt pour freiner la propagation. Sur les plus de 500 échantillons collectés ensuite, les 45 personnes qui ont été testées positives au Covid-19 ne présentaient aucun symptôme clinique.
Nouvelles pistes
La Chine suspecte l’importation d’aliments ou leurs emballages en liaison froide.
En Chine, Wu Zunyou, l’épidémiologiste en chef affirme via un article asiatimes que «les cas transmis localement sur le marché Xinfadi de Pékin ainsi que sur les marchés et les communautés de Dalian et de Qingdao au cours des derniers mois seraient tous liés au virus trouvé sur l’emballage des aliments surgelés importés vendus dans ces endroits», «Ensuite, nous nous demandons si l’éruption sur le marché de Huanan à Wuhan en décembre dernier pourrait avoir quelque chose à voir avec des aliments importés également… Cela peut être un nouvel indice dans nos enquêtes épidémiologiques continues », a-t-il déclaré.
Wu Guizhen, l’expert en chef de la biosécurité du CDC de Chine a déclaré qu’il était peut-être temps de « prendre en compte de nouvelles voies » dans les enquêtes sur les origines du virus. « Un indice, selon elle, est en effet le marché Xinfadi de Pékin lui-même. La source pourrait effectivement être des aliments congelés contaminés venant d’ailleurs, et l’environnement du marché n’a fait que faciliter la propagation du virus. Cela pourrait être la même chose avec le marché de Huanan de Wuhan», a déclaré Wu.
Les recommandations du CDC
Bien que certaines personnes qui travaillent dans des installations de production et de transformation des aliments aient contracté le COVID-19, selon le CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies), il n’y a aucune preuve que le virus se propage aux consommateurs par les aliments ou les emballages que les travailleurs de ces installations peuvent avoir manipulés. Cependant, le CDC recommande de les manipuler après s’être lavé les mains et de continuer à cuire les aliments aux températures de cuisson recommandées pour prévenir les maladies d’origine alimentaire. Le CDC n’estime pas nécessaire de laver les produits avec du savon ou tout autre produit chimique mais de simplement rincez doucement les fruits et légumes frais sous l’eau froide du robinet, de frottez les produits fermes non coupés (p. Ex., Pommes de terre, concombres, melons) avec une brosse propre.
Le sel, le poivre, le vinaigre, le jus de citron ne se sont pas avérés efficaces.
Le lavage des mains largement perfectible à l’entrée des commerces alimentaires
Afin d’éviter de contaminer la chaîne alimentaire, il est essentiel que les travailleurs agricoles et tous les ouvriers de la chaîne de production, de transport, de logistique et des commerces alimentaires portent les masques et se lavent les mains régulièrement. C’est le sens des recommandations du BCCDC (Center for Disease Control Colombie Britannique) mises à jour le 19 novembre qui comprennent maintenant le port de masques obligatoire dans les marchés de producteurs. « On s’attend à ce que les employeurs (y compris les marchés agricoles) appliquent la politique du masque à la fois aux employés (vendeurs) et aux clients. Un client peut se voir refuser l’entrée s’il ne porte pas de masque ».
En France, ces mesures du port d’un “dispositif anti-postillons ou EAP” même “fabriqué maison” particulièrement dans les commerces alimentaires n’ont pas été appliquées lors du premier confinement. L’appel de nombreux médecins et les alertes lancées en Alsace via les médias par le Dr Emilie HUTT et le collectif stop-postillons conduit par Dr Michaël ROCHOY en avril 2020 (France 3 grand est 20/4/2020) est resté vain.
Aujourd’hui, à l’entrée des magasins alimentaires, pour les centaines de milliers de clients quotidiens des supermarchés et commerces alimentaires, le port du masque est acquis mais la désinfection des mains encore largement oubliée (par plus de 80% des clients). Cette mesure de désinfection des mains nous semble devoir être obligatoire à l’entrée compte tenu de l’enquête SPF de 2016 et la dégradation des habitudes de lavage des mains pointée par l’IFOP le 15 octobre, expliquant possiblement la résurgence du virus. Certains commerces, comme cette Biocoop, l’ont depuis rendu obligatoire en l’affichant très clairement à l’entrée.
Biocoop, polygone à Strasbourg (DR)
Comment procéder chez soi ?
L’ANSES estime que les emballages peuvent avoir été contaminés par des mains souillées lors de leur manipulation par une personne infectée (via les mains, éternuements…). Elle recommande de retirer les suremballages (ex :carton des yaourts) avant de les ranger. Bien entendu, il faut se laver les mains soigneusement avant et après la manipulation de ces emballages. L’ANSES et le HCSP recommandent avant de consommer les fruits et légumes (ou de les cuisiner) de bien les laver à l’eau potable. Quand cela est possible de peler les fruits et légumes consommés crus.
Professeur agrégé à l’Université de Sydney, virologue, Pr Timothy Newsome a déclaré au Daily Mail: « nous devons nous rappeler que chaque surface est potentiellement contaminée. Et comme avec n’importe quelle surface, il y a un risque ». Pour vous protéger du potentiel de transmission, le mieux est de laver vos fruits et légumes avec du savon dès que vous rentrez à la maison et de bien les rincer : « Lavez-les avec de l’eau savonneuse chaude, tout comme vous le faites pour vos mains et rincer à l’eau claire »
Pas de produit chimique autre que de l’eau et du savon bien rincé comme pour les mains !
Il est contre-indiqué d’utiliser des désinfectants comme l’eau de javel ou un détergent, vous risqueriez une intoxication s’il était mal rincé. L’utilisation du vinaigre blanc pour rincer ses fruits et légumes n’est pas nécessaire. Il n’a pas d’action virucide. Après lavage à l’eau potable, essuyer les aliments avec un essuie-tout à usage unique, aide à éliminer d’éventuelles particules virales.
Pour les fruits et légumes, le Pr Normand Voyer de l’Université de Montréal estime également qu’il suffit de finir le lavage et le frottage à l’eau savonneuse avec un rinçage à l’eau claire.
Une étude rétrospective espagnole interrogeant les habitudes durant le confinement montre que la pratique de désinfection des articles venant du supermarché réduirait le risque de 94 %.
Des résultats qui prouvent selon eux que « les mesures d’hygiène et de prévention mises en œuvre dans les supermarchés espagnols ont été efficaces », et qui « suggèrent en outre certaines faiblesses dans le maintien de la chaîne d’hygiène ».
La destruction du virus sur la chaîne de conditionnement déjà mis en place sur certaines usines et certaines entreprises de la chaîne alimentaire : l’insolation UV Led
Source : 1 Dr Fumiomo Takeda – USDA traitement UV sur Botrytis Cinerea 2 STERILUV COMPACT Désinfection UV LED des écrans tactiles (Caisse automatique ou écran pesée fruits et légumes)
Tatiana Koutchma, PhD, est chercheuse à l’AAC (Agriculture and Agri-Food Canada), professeur à l’Université de Guelph. Elle indiquait le 11 mai 2020 que les infections liées aux fruits et légumes et aux industries de la volaille sont des domaines de préoccupation particulière. Elle estime nécessaire des mesures de prévention plus généralisées de contamination pendant la production, la transformation et la préparation des aliments. Elle suggère l’utilisation de la désinfection par ultraviolets ou UV : une technologie émergente, économique, respectueuse de l’environnement, non toxique, non chimique et non thermique. De nombreuses études montrent que les UV dans la gamme de longueurs d’onde germicides ou UVC (de 200 à 280 nm) peuvent inactiver une large gamme de microbes et détruire de nombreuses bactéries pathogènes d’origine alimentaire, y compris les virus. La lumière UV-C peut également prolonger la durée de conservation des aliments en toute sécurité, sans impact sur la qualité et la valeur nutritionnelle. Contrairement à d’autres technologies, les UV peuvent être efficacement appliqués tout au long de la chaîne de production alimentaire, des champs et des fermes à la table des consommateurs. Les UV sont efficaces dans les unités automatisées mobiles, transférables ou murales, telles que celles vendues pour lutter contre l’épidémie du coronavirus.
Subramaniam Sathivel, scientifique au LSU AgCenter travaille depuis un certain temps sur les moyens de prolonger la durée de conservation des produits alimentaires : cette technologie a montré son efficacité sur un plan microbiologique (étude sur le carambole). Certains industriels du secteur des fraises ont d’ores et déjà mis en œuvre cette technologie sur leurs lignes de conditionnement.
Ce dispositif, une innovation mondiale française, technologie UV LED (écologique sans mercure*) est commercialisé par exemple par Concept light en Alsace via deux équipements : STERILUV COMPACT et STERILUV PROCESS. Son champ d’application est large : désinfection de surfaces contaminées (voir expérience COMETE dans IDJ), désinfection de surfaces complexes sans produits chimiques peu énergivore, application biquotidienne possible par exemple sur les denrées alimentaires consommées crues, les écrans tactiles de pesée fruits et légumes, les distributeurs d’aliments en vrac des commerces alimentaires et des supermarchés (GMS).
Au final : 4 mesures de précaution à notre portée qui dépendent de chacun d’entre nous !
- port du masque particulièrement au contact des aliments, lors de la préparation des repas et dans les commerces alimentaires,
- lavage des mains indispensable et répété en particulier après les toilettes, avant de préparer le repas, avant de manger et de rentrer dans un commerce alimentaire,
- gel hydroalcoolique sur soi
- lavage des fruits et légumes avant consommation
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts avec les fabricants de matériel cités
Le Dr Pascal Mensah est chercheur en immunothérapie low-doses, Stéphane Odasso, Docteur en physique des matériaux de l’université d’Aix-Marseille (label européen) et le Dr Jean-Michel Wendling, spécialiste prévention santé au travail (consultant pour infodujour).
*En savoir plus sur l’Ultraviolet LED dans le domaine agro-alimentaire : domaines d’application
Tatiana Koutchma book : Ultraviolet LED Technology for Food Application
Tatiana Koutchma article : Food Technology Principle and Application with UV
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