Don d'organes : pour ou contre, dites le à vos proches (VIDEO)

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AZ
Publié le 22 juin 2015 - 17:13
Mis à jour le 23 juin 2015 - 14:12
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Une salle d'opération.
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©Swoan Parker/Reuters
L'Agence de biomédecine appelle les Français à dire à leurs proches s'ils souhaitent, ou non, donner leurs organes.
©Swoan Parker/Reuters
En cette Journée nationale de réflexion sur le don d'organes, il est important de faire savoir à son entourage sa position. Alors que le constat est encore alarmant en France, la ministre de la Santé a annoncé un plan pour "passer de 5.300 greffes par an, aujourd’hui, à 5.700 l’an prochain".

Si vous n'en avez pas encore parlé à vos proches, c'est aujourd'hui le bon moment. A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, l'Agence de biomédecine (ABM) invite la population française à réfléchir sur cette éventualité, d'affirmer sa  position et à en parler autour de soi, même si le sujet peut parfois être tabou.

"Il faut parler, avec notre famille, lui exprimer clairement notre volonté vis-à-vis du don de nos organes que l'on soit pour ou que l'on soit contre ce don", a affirmé François Hollande dans une lettre de soutien à cette journée nationale, en précisant qu'il est essentiel d'indiquer sa volonté pour que "celles et ceux qui seront interrogés sur nos souhaits puissent en être fidèlement les messagers". La plupart du temps, l'entourage ignore le souhait du défunt et près d'un tiers des familles le refusent.

Plus de 3.000 personnes sont sauvées chaque année grâce au don d'organes, un donneur pouvant fournir jusqu'à sept organes et ainsi éviter le décès d'autant de personnes. Mais malgré une nette augmentation du nombre de dons (+26% en 10 ans), le constat est encore alarmant. Actuellement, plus de 20.000 personnes en France sont en attente d'une greffe. Pour que ce chiffre diminue, le gouvernement a décidé de prendre les choses en main. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a d'ailleurs annoncé un plan pour "passer de 5.300 greffes par an, aujourd’hui, à 5.700 l’an prochain".

Pour les personnes qui ne souhaitent pas être prélevées de leurs organes, ils peuvent s’inscrire sur un registre national des refus. Pour les autres, il est possible de recevoir une carte de donneur même si elle n'a pas véritablement de valeur légale. Au de la législation, c'est vers la famille que se tournent les équipes médicales en cas de décès, d'où la nécessité d'en parler.

La carte de donneur permettra simplement d'ouvrir plus facilement la discussion entre les médecins et la famille. Une application mobile a même été lancée ce lundi pour permettre aux donneurs d'organes de se positionner et de communiquer leur engagement.

(Voir ci-dessous le spot vidéo lancé par l'agence de la biomédecine):

 

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