Grippe : l'épidémie se stabilise en régions, le pic en approche
Si les derniers chiffres de l'agence sanitaire de Santé publique France sont alarmants, tant sur la surmortalité des dernières semaines que des patients ayant consulté pour des symptômes grippaux, la suite des événements s'annonce plus rassurante.
Plus d'1,3 million de patients sont en effet passés par la case "médecin traitant" ou "urgences" depuis six semaines et le début (précoce) de l'épidémie. Et une surmortalité a été constatée: 8.100 décès, toutes causes confondues, "en trop" par rapport à ce qui était prévu.
Mais si "le pic n'a pas encore été atteint" comme l'a signalé le directeur général de la santé, Benoît Vallet, il est en approche grâce à la stabilisation de l'épidémie dans certaines régions, et même une diminution en Auvergne-Rhône-Alpes, où 728 personnes ont dû être hospitalisées la semaine dernière. Mais ces patients souffraient à 95% du virus H3N2, la version de la grippe saisonnière qui touche les personnes âgées et les gens vulnérables.
Cette stabilisation du nombre de nouveaux cas est en partie due à l'efficacité du vaccin antigrippal, fortement recommandé dès le début de l'épidémie, pour les personnes qui ne l'avaient pas déjà fait avant décembre.
Le pic national de l'épidémie -qui correspond au moment où la courbe épidémique atteint son maximum avant de redescendre- ne devrait donc plus tarder même si les professionnels de santé ont du mal à le situer précisément. Même si le probable recul du froid (qui permet au virus de mieux survivre) la semaine prochaine donne quelques indications.
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