Journée mondiale de l'AVC : quels sont les gestes qui sauvent ?

A l'occasion de la Journée mondiale de l'AVC ce samedi, il est important de rappeler comment s'en prémunir et quels sont les gestes qui sauvent. Car en agissant rapidement, dans les trois heures, les risques de séquelles sont limités.

L'heure est à la formation. A l'occasion de la Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral, ce samedi 29, il est important de rappeler comment s'en prémunir et quels sont les gestes qui sauvent. Car l'AVC, qui se caractérise par un arrêt soudain de la circulation sanguine dans le cerveau en raison d'un caillot ou d'une rupture d'un vaisseau, fait énormément de victimes chaque année. Au total, elle touche une personne toutes les quatre minutes en France, soit 155.000 par an.

Concrètement, en agissant rapidement, dans les trois heures, les risques de séquelles sont limités. Toutefois, au delà de sept heures, les dommages sont souvent irréversibles. Mais pour agir rapidement, il est nécessaire de reconnaître les signes: maux de tête soudains et inhabituels, diminution ou perte de la vision, paralysie ou engourdissement d'un côté du corps et difficultés soudaines à s'exprimer. Un mot résume ces symptômes: "VITE" (pour Visage paralysé, Inertie d'un ou plusieurs membres, Trouble de la parole, et Evitez le pire en appelant les secours).

Dans ce cas, il est impératif d'agir le plus rapidement possible. Quelques étapes sont alors à respecter: allonger la personne victime d'un AVC, la questionner sur ses antécédents, appeler le 15 ou le 112 (numéro d'urgence européen) et la surveiller.

En France, les accidents vasculaires cérébraux sont la troisième cause de décès après les cancers et les maladies cardiovasculaires (dont les affections des artères coronaires). De nombreuses personnes en sortent également handicapées. Au total, plus de 70% des personnes ayant fait un AVC présentent des séquelles définitives (hémiplégie, troubles de la parole, handicap...) et 33% deviennent dépendantes à des aides personnalisées.

Par conséquent, il est également important de rappeler quels sont les facteurs à risque. Et ils sont nombreux: les antécédents d'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité abdominale, l'alcool, le stress et la dépression ou encore la fibrillation atriale.