Un bracelet connecté qui libère des endorphines pour combattre la douleur
Et si les “antalgiques” ou anti-douleurs devenaient démodés, remplacés par une technique moins médicamenteuse ? Une start-up grenobloise, Remedee Labs, a créé un bracelet permettant de soulager les douleurs chroniques sans recourir aux antalgiques. Comment ça marche ? Des ondes millimétriques sont envoyées au cerveau pour qu’il libère des endorphines.
Un bracelet pour combattre arthrose, migraine ou fibromyalgie
1,5 milliard de personnes dans le monde, vivent avec des douleurs chroniques (fibromyalgie, endométriose, migraine, arthrose, etc.) et plus de la moitié d’entre elles ne sont pas satisfaites de leur prise en charge. C’est pour cela que la startup grenobloise Remedee Labs propose une alternative, une technologie unique de stimulation d’endorphine. Le dispositif est un bracelet connecté, équipé de quatre puces de 2 cm2 qui émettent des rayonnements électromagnétiques de faible puissance qui stimulent les terminaisons nerveuses du poignet, ce qui permet au corps de secréter des endorphines qui apaisent naturellement. Les endorphines aident aussi à limiter le stress, ou à favoriser l'endormissement. Après trente minutes de stimulation sous cutanée et indolore, les effets apaisants sont ressentis pendant plusieurs heures, et les stimulations peuvent être répétées deux à cinq fois chaque jour. Le bracelet pourrait être connecté à une plateforme digitale de services qui permettrait au patient de gérer son traitement, permettant ainsi, selon leur site, “de bénéficier d’un accompagnement à distance par une équipe de coachs santé et d’offrir des services digitaux personnalisés accessibles”.
Le bracelet anti douleur, bientôt en pharmacie ?
La start-up attend encore les résultats cliniques des tests de son bracelet. Le marquage CE médical pourrait arriver au plus tôt fin 2022, estime Jacques Husser, cofondateur et président exécutif de la société. Caroline Maindet, praticienne hospitalière au centre de la douleur du CHU de Grenoble explique que plusieurs études cliniques sont en cours, au CHU de Grenoble, pour confirmer les résultats préliminaires.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.