Crash de la GermanWings : les restes non-identifiables des victimes inhumées au Vernet
C'était une journée de recueillement et d'hommages pour les proches des 150 victimes du crash du vol de la GermanWings qui reliait Barcelone à Düsseldorf et qui s'est crashé au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 24 avril dernier. Un dernier hommage a été rendu ce vendredi présence de des familles mais aussi d'habitants de cette région rurale.
Jeudi soir, le petit cimetière du Vernet a accueilli plusieurs coffrets dans lesquels se trouvaient les restes des victimes du crash qui n'ont pas pu être identifiés. Ce vendredi, leurs proches sont venus s'y recueillir. "L'inhumation a eu lieu dans la nuit au cimetière du Vernet, en toute discrétion", a confié Bernard Bartolini, maire de Prads-Haute-Bléone, l'une des communes voisines du drame.
"C'est une tombe commune, collective. Pour les familles de victimes, c'est un deuxième enterrement, car elles ont déjà enterré les parties du corps de leur proche, identifiées par ADN. Il n'y a pas d'autre solution que de le faire de manière collective et groupée. Cela va être pénible pour les familles", a expliqué pour sa part le maire du Vernet, François Balique.
La cérémonie, présidée par l'évêque catholique de Digne, Jean-Philippe Nault, s'est tenue sous une grande tente ouverte dressée devant la stèle érigée en hommage 150 victimes du crash. Au pied du monument, avaient été déposés des bouquets et de petits galets portant des inscriptions, en signe de souvenir.
Cette cérémonie du souvenir c'est tenue alors que les relations sont délétères entre les familles des victimes et la Lufthansa (compagnie-mère de la GermanWings), sur la question des indemnisations. Une trentaine de famille a refusé l’offre de 25.000 euros par victime proposée par la compagnie, réclamant au moins 100.000 euros, a indiqué le 18 juillet leur avocat, dans une lettre rendue publique en Allemagne.
Tout semble indiquer que le co-pilote Andreas Lubitz a volontairement crashé l'A320 de la compagnie low-cost, tuant sur coup les 150 passagers et membres d'équipages. Il présentait de sérieux troubles mentaux qui pourrait expliquer son geste.
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