La prime à la conversion a un avenir, mais lequel ?
Auteur(s)
FranceSoir
Publié le 17 juillet 2020 - 13:49
Image
Crédits
© FRANCOIS NASCIMBENI / AFP/Archives
La prime à la conversion concerne les voitures neuves et d'occasion
© FRANCOIS NASCIMBENI / AFP/Archives
Les 200 000 primes à la conversion accordées dans le cadre du plan de soutien au secteur automobile seront épuisées d’ici la fin du mois de juillet selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
3000€ de prime à la casse pour l’achat d’un véhicule moins polluant, 5000€ pour une voiture électrique, avec une éligibilité élargie : la prime à la conversion lancée le 1er juin a donc été en quelque sorte victime de son succès.
Avec 125 000 véhicules (neufs et d’occasion) vendus grâce à cette prime au 8 juillet, le Conseil national des professions de l’automobile estimait que l’enveloppe serait vide à la fin du mois d’août. Ce sera donc bien avant, et ce même si la plateforme mise en ligne pour l’occasion a subi de nombreux couacs, empêchant le dépôt des dossiers pour de nombreux Français.
Le deuxième volet des aides à l’achat du plan de soutien, le bonus écologique (de 7000€ pour une voiture électrique) reste lui en vigueur jusqu’à la fin de l’année.
Vers une nouvelle prime
Que deviendra la prime à la conversion à la fin du mois de juillet ? On ne le sait pas encore. Même s’il n’est pas question de reconduire le dispositif à l’identique, Bruno Le Maire a assuré jeudi devant les sénateurs que :
« Nous garderons une prime à la conversion attractive pour accélérer la baisse des émissions de CO² et le renouvellement du parc automobile français »
Les modalités de la future prime ne sont pas connues. Mais dans le « pire » des cas, la prime à la casse telle qu’annoncée en décembre pour toute l’année 2020 devrait de nouveau s’appliquer. Elle est moins intéressante pour les ménages, et son champ d’action est limité par leur revenu fiscal de référence.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.