Un radar pour lutter contre la pollution sonore : 135 euros d’amende en jeu
Le premier radar sonore en France est inauguré ce mardi 4 janvier à Saint-Lambert, dans les Yvelines, par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Dans les Yvelines, paradis des motards (et des cyclistes), on ne compte plus les deux-roues motorisés roulant en surrégime.
L’objectif premier de ce radar est de lutter contre la pollution sonore des deux-roues motorisés. « Il vise à sanctionner des comportements ultra-minoritaires de personnes qui trafiquent volontairement leur moto ou leur scooter », explique Jean-Noël Barrot, député Modem de la 2ᵉ circonscription des Yvelines. Laurianne Rossi, députée des Hauts-de-Seine et présidente du Conseil national du bruit, parle « d’équipements qui constituent une première mondiale ».
Selon une étude demandée par l’association Bruitparif, 87 % des Franciliens sont pour un renforcement des contrôles et des verbalisations des deux-roues motorisées trop bruyants, comme le rapporte le HuffingtonPost.
Ce radar nouvelle génération est en phase d’expérimentation avant l’homologation, prévue pour dans six mois. Les premières contraventions commenceront à voir le jour à partir du deuxième semestre 2022. Le tarif de l’amende sera de 135 euros. Ce type de radar va s’exporter dans d’autres communes candidates : Paris, Bron (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes), Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), Saint-Forget (Yvelines), Toulouse (Haute-Garonne) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Le radar sera installé dans des zones limitées à 50 km/h.
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