Ryanair vole sans ses passagers et refuse de rembourser
Suite à la panne informatique mondiale qui a notamment impacté les aéroports, Ryanair prend le parti de faire la sourde oreille et refuse de rembourser les passagers ayant vu leur avion décoller à vide, sans eux. Le pilote aurait pris la décision de ne pas patienter plus longtemps à l’aéroport de Nantes, et tant pis pour ses passagers.
Tandis que le vendredi 19 juillet le monde s’éveille avec différents disfonctionnements suite à une panne informatique mondiale, de nombreuses compagnies aériennes vont elles aussi faire les frais de ces difficultés. Le vol au départ de Nantes et à destination de Londres avec la compagnie Ryanair, compagnie qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de scandale, va connaître une curieuse conclusion. Le pilote, agacé par le temps d’attente provoqué par le bug informatique qui empêche de scanner les cartes d’embarquement et les passeports, prend la décision d’opter pour un trajet solo.
Une situation ubuesque qui provoque l’incompréhension comme la colère des passagers. Ballotés jusqu’à la douane, un agent de l’aéroport va laconiquement leur annoncer qu’ils ne partiront pas. Passée cette première déconvenue, la compagnie aérienne va se montrer tout aussi obtuse, ne proposant aucune solution de repli sur un autre vol ou un quelconque remboursement. Étant donné que le vol a bien été effectué, bien que vide, les passagers ne peuvent justifier d’un retard de vol comme argument de remboursement. Une passagère affirmera auprès de Ouest France que cette mésaventure lui aura coûté 580 euros pour simplement corriger le tir en optant pour deux trains de remplacement.
La compagnie brille par son entêtement. Comme le mentionne Capital, il y a peu encore un avion reliant Gérone (Espagne) à Weeze (Allemagne) a suscité un nouveau tollé. Une panne de climatisation dans l’appareil provoque des températures en cabine dépassant les 50°C. Malgré les plaintes des passagers et les évanouissements que suscite une telle chaleur, de la patience leur aura été nécessaire avant qu’une ambulance vienne finalement cueillir sur le tarmac les passagers pris d’un coup de chaleur.
Malgré le sarcasme utilisé par la compagnie low-cost sur ses réseaux sociaux lui permettant de gagner en capital sympathie, il n’est pas sûr qu’une bonne communication puisse remonter le niveau des mauvaises surprises rencontrées au moment de prendre l’un de ses avions.
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