Trains supprimés et trafic perturbé par la neige : quand la SNCF annonçait lundi être "prête"
Lundi 5, la SNCF s'annonçait sûre d'elle, prétendant avoir bien anticipé l'épisode neigeux, intense sur une courte durée mais finalement modéré avec 5-10 centimètres de neige à Paris, fondant rapidement sur la route. Mardi 6, c'est dans un contexte de chaos sur les routes et dans les trains que la journée s'est finie. Mercredi 7 au matin, les usagers des transports en commun ont pu découvrir en Ile-de-France que toutes les principales lignes régionales (certaines sont gérées par la SNCF, d'autres par la RATP) ont été impactées.
Lundi, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse envoyait un courrier aux quatre opérateurs de transports de la région (SNCF, RATP, Transdev et Keolis), s'inquiétant de leur capacité à faire face à l'épisode climatique en train d'arriver. La SNCF avait fait savoir que pour elle la situation serait sous contrôle: ses équipes de maintenance rompues à l'entretien spécifique pour les basses températures étaient mobilisées, des équipes de dépannage se tenaient prêtes en cas d'intervention urgence et des dispositifs permettant de réchauffer les aiguillages étaient également activés pour éviter les pannes de matériel de signalisation, très chronophages. Seul risque possible, la réduction de la vitesse des TGV pour éviter les risques liés au gel lorsque deux trains se croisent.
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Contacté le même jour par France-Soir, la SNCF confirmait qu'elle pourrait faire face au problème. L'hiver n'ayant pas encore vraiment commencé, nous assurait la compagnie, les stocks de sel et de sable étaient au maximum, et la réponse prévue dans le cadre du Plan Grand Froid (voir ici) serait efficace même si les chutes de neige devaient être plus importantes que prévues. Quelques heures plus tard, le chaos débutait. La compagnie ferroviaire était, ce mardi matin, indisponible pour répondre à nos questions.
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