"Raoult et Perronne se sont fait traiter de charlatans par des gens qui n’ont pas un dixième de leur compétence"
Et si l’on voyait la crise d’un autre point de vue que médical ?
C’est ce que nous propose Lucien Samir Oulahbib, rédacteur en chef de la revue de philosophie et sciences humaines "Dogma", dans cet entretien avec Xavier Azalbert.
Il revient sur ses travaux sur la cancel culture où il a vu ce courant de pensée, ou phénomène, arriver bien avant l’heure, à une époque où tout le monde pensait que ce sujet n’était pas pertinent. Différents courants sociologiques ont permis de voir émerger ce mouvement, nous explique-t-il. Étonné par la notion de complotisme, le sociologue nous explique comment celle-ci a été dévoyée pour interdire le débat. On l’utilise selon lui comme un outil pour discréditer l’autre, pour ne pas approfondir les pensées qui s’opposent aux nôtres.
Concernant la crise, il étudie l’impact de la culpabilité que l’on a fait ressentir au peuple, par exemple en disant que c’est en se comportant normalement que l’on devient dangereux pour les autres. Analysant la nocivité de cette notion de culpabilité pour chacun, le rédacteur en chef explique que cela aurait été cohérent selon lui, seulement dans le cas où la pandémie aurait tué comme la peste, or ça n’a pas été le cas.
Le sociologue prend la défense des promoteurs des solutions de traitements précoces comme Didier Raoult ou le professeur Perronne.
Il rappelle que ceux-ci ont été attaqué par des personnes qui n’avaient pas la légitimité pour s’opposer à leur jugement.
D’un point de vue philosophique, Lucien Samir Oulahbib explore également nos rapports en société pendant la crise : « on est presque devenu des animaux parfois, en se demandant si l’autre va nous refiler le virus. »
Retrouvez son debriefing, proposé en partenariat avec BonSens.org :
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