Survival Expo à Paris : prévenir les risques d'une "décivilisation" ou essor des pratiques de plein air ? (Partie 3/3)
REPORTAGE/SURVIVALISME - PARTIE 1 - PARTIE 2 - PARTIE 3 - La 5e édition de la "Survival Expo" s’est déroulée du 9 au 11 juin dernier, au Parc Floral de Paris. Ce salon, dédié au "survivalisme, à l’autonomie et à l’outdoor*", réunit les adeptes de toutes les activités qui permettent de se préparer à l’éventualité d’une catastrophe dont l’ampleur plongerait la société dans le chaos : phénomène naturel destructeur, désastre technologique, troubles sociaux ou politiques massifs, etc... Des activités qui peuvent aussi être ludiques et pratiques : sports en extérieur, nomadisme, vie et randonnées en forêt (le bushcraft ou l'art des bois).
Selon certains exposants, survivre, c’est d'abord porter assistance. Geoffrey Hodicq est un ancien militaire des forces spéciales. Il a baroudé en Afghanistan et en Afrique. Après une grave blessure subie en mission, il décide de créer la fondation "Résilience" dédiée à la formation et à l’insertion de jeunes en difficulté, avec l’aide de frères d’armes, blessés de guerre comme lui. "Quand on apprend aux gens à boire des jus de plante pour survivre, on leur vend du rêve. En France, trouver de l’eau n’est pas difficile, même dans un milieu dégradé et l’on peut rester 24 heures sans manger", dit-il. Son approche du sujet est à la fois plus technique, profonde et colle avec le réel : "Survivre, c’est se rendre utile sur un sinistre, voire sur un attentat : donner les coordonnées Google d’une explosion est indispensable pour diriger les secours, être primo intervenant, c’est apprendre à agir pour sauver des vies, quand d’autres se contentent de regarder parce qu’ils ne savent pas quoi faire…" Une façon de se souvenir du sens des réalités.
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