César 2016 : les huit nominations pour le meilleur film (DIAPORAMA)
Voici les 8 films nommés pour le César du meilleur film, qui sera attribué ce vendredi 26 lors de la 41e cérémonie des César du cinéma français.
> Dheepan, de Jacques Audiard (9 nominations)
Ayant fui la guerre civile sri-lankaise, Dheepan (Antonythasan Jesuthasan, nommé pour le César du meilleur acteur), un ancien soldat, se réfugie en France afin d’essayer de refaire sa vie. Accompagné d’une jeune femme et d’une petite fille qu’il ne connaît pas, il atterrit dans une cité gangrenée par le trafic de drogue, dont la violence fait ressurgir ses anciens démons. Le film a obtenu la Palme d'or lors du dernier Festival de Cannes et Jacques Audiard est un habitué des César (doublé meilleur film/meilleur réalisateur en 2006 pour De battre mon cœur s'est arrêté et en 2010 pour Un prophète).
(Voir la bande-annonce du film en cliquant ici).
> Fatima, de Philippe Faucon (4 nominations)
Fatima (Soria Zeroual, nommée pour le César de la meilleure actrice) vit seule avec ses deux filles: Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles, mais travaille comme femme de ménage pour leur offrir le meilleur avenir possible. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu'il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles. Un film très social, par le réalisateur de L'amour, dans la ligne de ses précédents films.
(Voir la bande-annonce du film en cliquant ici).
> La loi du marché, de Stéphane Brizé (3 nominations)
Le film raconte l’histoire de Thierry (Vincent Lindon), 51 ans, qui, après 20 mois de chômage, commence un nouveau travail qui va vite le placer face à un dilemme moral quand sa direction lui demande d’espionner ses collègues. Jusqu’où sera-t-il prêt pour garder son emploi en pleine période de crise? Ce film également très social a valu à Vincent Lindon le Prix d'interprétation au Festival de Cannes et pourrait lui valoir enfin son premier César, après cinq nominations sans succès depuis 1993.
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> Trois souvenirs de ma jeunesse, d'Arnaud Desplechin (11 nominations)
Vingt ans après Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle), Arnaud Desplechin fait revivre Paul Déladus. Plus âgé et devenu anthropologue, Paul (encore interprété par Mathieu Almaric) est interpellé par la police après un séjour au Tadjikistan: il doit expliquer l'existence d'un parfait homonyme qui aurait effectué un séjour en URSS à la fin des années 1980. Paul remonte le temps et se souvient alors de sa jeunesse. Archétype d'un cinéma intello prisé par les membres des César, Arnaud Desplechin n'a jamais eu de récompense malgré une quinzaine de nominations diverses depuis 1993.
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> La tête haute, d'Emmanuelle Bercot (8 nominations)
Le film, qui a ouvert le dernier Festival de Cannes, suit, sur dix ans, le parcours chaotique de Malony (Rod Paradot, nommé pour le César du meilleur espoir masculin), un gamin perturbé en mal de repères, ballotté entre une mère indigne (Sara Forestier, nommée pour le César du meilleur second rôle féminin), une juge pour enfants (Catherine Deneuve, nommée pour le César de la meilleure actrice) et un éducateur (Benoît Magimel, nommé pour le César du meilleur second rôle masculin) qui tentent désespérément de le remettre sur le droit chemin. La réalisatrice Emmanuelle Bercot est également actrice dans le film de Maïwenn Mon roi, pour lequel elle a eu le Prix d'interprétation à Cannes et est nommée pour le César de la meilleure actrice.
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> Marguerite, de Xavier Giannoli (11 nominations)
A Paris, dans les années 1920, Marguerite (Catherine Frot, ici nommée et favorite pour le César de la meilleure actrice) est une aristocrate vieillissante, passionnée de musique. Elle chante comme une casserole mais personne n'ose le lui dire et, persuadée de son talent, reçoit régulièrement ses amis à son domicile pour se produire devant eux. Ça se corse quand elle décide de chanter devant un vrai public. André Marcon et Michel Fau, qui jouent son mari et son professeur de chant, sont rivaux pour le César du meilleur second rôle masculin dans ce film inspiré d'un personnage réel, la cantatrice américaine Florence Foster Jenkins. Xavier Giannoli, nommé à de nombreuses reprises (pour Quand j'étais chanteur et A l'origine notamment), n'a remporté qu'un César du meilleur court métrage en 1999.
(Voir la bande-annonce du film en cliquant ici).
> Mon roi, de Maïwenn (8 nominations)
Le film met en scène Tony (Emmanuelle Bercot), une jeune femme qui, admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski, se remémore son histoire d’amour tumultueuse avec Georgio (Vincent Cassel), qu’elle essaye de comprendre. Un processus douloureux qui va l’aider à se reconstruire, physiquement et psychologiquement. Pour ce film qui marque le grand retour de Maïwenn, quatre ans après le succès de Polisse (10 nominations mais seulement 2 César mineurs), Emmanuel Bercot, déjà lauréate du Prix d'interprétation féminine du dernier Festival de Cannes, est nommée pour le César de la meilleur actrice, Vincent Cassel pour celui du meilleur acteur et Louis Garrel, qui interprète le jeune frère de Tony, pour celui du meilleur second rôle masculin.
(Voir la bande-annonce du film en cliquant ici).
> Mustang, de Deniz Gamze Ergüven (9 nominations)
Premier film de la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven, 37 ans, Mustang met en scène cinq jeunes soeurs malicieuses et effrontées vivant dans un village reculé en Turquie et qui, après avoir déclenché un scandale en s'amusant avec des garçons, se retrouvent enfermées à double tour par leur famille qui décide de les marier de force. Bien que tourné en turc, le film représentera la France aux Oscars et est également nommé pour le César du meilleur premier film.
(Voir la bande-annonce du film en cliquant ici).
(Voir ci-dessous le diaporama de ces 8 films).
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