Festival de Cannes : la journée de mardi 19 en images (DIAPORAMA)
La montée des marches du film "Sicario", du Canadien Denis Villeneuve, a été très glamour mardi soir au Festival de Cannes. Celle de "Marguerite & Julien" aussi, même si le film, réalisé par la Française Valérie Donzelli, a été moins bien accueilli par les critiques.
Après Mon roi, de Maïwenn, et La loi du marché, de Stéphane Brizé, le troisième film français en compétition au Festival de Cannes, Marguerite & Julien, de Valérie Donzelli, a reçu un accueil mitigé mardi 19. Cette histoire d'inceste entre un frère et une soeur n'a pas enthousiasmé beaucoup de critiques et de spectateurs, malgré l'originalité et l'audace du sujet.
Interprété par Jérémie Elkaïm et Anaïs Demoustier, le film est tiré d'une histoire vraie, qui s'est déroulée au XVe siècle, celle d'un frère et d'une soeur qui s'aimaient depuis l'enfance et furent obligés de se cacher et de fuir. Valérie Donzelli (la réalisatrice remarquée de La guerre est déclarée, en 2011) a repris un scénario qui avait été proposé à François Truffaut en 1970.
L'autre film de la journée candidat à la Palme d'or (qui sera remise dimanche 24), Sicario, du Canadien Denis Villeneuve, a été beaucoup mieux accueilli. Emily Blunt y interprète une enquêtrice fraîchement intégrée au FBI qui est envoyée à la frontière américano-mexicaine pour grossir les rangs du groupe d’élite de Josh Brolin et Benicio del Toro, dans une mission secrète contre un puissant narcotrafiquant.
Outre ce beau casting, la montée des marches du film a vu défiler un joli lot de mannequins et actrices mardi soir sur le tapis rouge du Palais des festivals: Petra Nemcova, Adriana Lima, Irina Shayk, Doutzen Kroes notamment -les appareils des photographes ont frôlé la surchauffe.
Ce mercredi 20, les deux films en compétition pour la Palme seront Shan He Gu Ren (Montains May Depart), du Chinois Jia Zhang-Ke; et Youth, de Paolo Sorrentino, troisième film italien de la sélection, avec là encore une belle distribution: Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz et Jane Fonda.
Mais il y a fort à parier qu'on parlera surtout des deux films hors-compétition, tous les deux français et à l'opposé l'un de l'autre: Une histoire de fou, de Robert Guédiguian, qui parle du génocide arménien et se situe en 1980; et surtout Love, de Gaspar Noé, présenté en séance de minuit et qui s'annonce comme très sulfureux: une histoire d'amour à trois (un homme, deux femmes) avec des scènes de sexe qu'on dit assez réalistes...
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