Affaire Weinstein : Bardot et Deneuve tournées en ridicule dans un sketch (vidéo)
Il fallait s'y attendre. Après avoir fait polémique suite à leurs prises de position au sujet de l'affaire Weinstein, Brigitte Bardot et Catherine Deneuve ont été tournées en ridicule aux Etats-Unis lors du Saturday Night Live, une émission de divertissement créée par Lorne Michaels. Dans une interview, la première avait fustigé les "actrices allumeuses" tandis que la seconde avait signé la tribune du Monde pour "la liberté d'importuner".
Des propos qui ne semblent pas avoir plu à certains. Les humoristes Kate McKinnon et Cecily Strong n'ont donc pas hésité à se moquer des deux icônes du cinéma français en se glissant dans leur peau le temps d'un sketch. "Je confirme tout ce que j'ai dit, et j'irai même plus loin. Libérez Harvey Weinstein! C'est un homme, un vrai", s'est écriée la fausse Brigitte Bardot, cigarette à la main. Et d'ajouter: "Pourquoi les femmes ont-elles une poitrine? C'est pour que les hommes les attrapent et tirent dessus. C'est la nature. Un tiroir a une poignée. Une femme a deux poignées".
De son côté, la fausse Catherine Deneuve a elle aussi provoqué l'hilarité du public lorsqu'elle s'est adressée à l’animateur Colin Jost: "Ne soyez pas nerveux à côté de deux magnifiques femmes, vous savez, nous pouvons encore nous amuser, nous n’allons pas vous décourager d’être un homme", lui a-t-elle lancé.
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Pour rappel, cette dernière avait été la cible de nombreuses critiques après avoir défendu dans une tribune publiée dans Le Monde "la liberté d'importuner" pour les hommes, "indispensable à la liberté sexuelle". Elle s'était immédiatement attiré les critiques des féministes et avait finalement présenté ses excuses aux victimes d'agression tout en disant assumer ce texte.
Quant à Brigitte Bardot, elle avait fustigé les actrices "qui font les allumeuses avec les producteurs pour décrocher un rôle", lors d'un entretien accordé à Paris-Match. L'icône du cinéma français, militante de la cause animale, était également revenue sur son expérience personnelle, revendiquant une certaine liberté d'importuner en expliquant qu'elle trouvait ça "charmant" qu'on lui dise qu'elle était "belle" ou qu'elle avait "un joli petit cul".
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