Flavie Flament : Ardisson dévoile le nom de son violeur présumé, un photographe britannique amateur de jeunes filles (VIDEO)
L’affaire Flavie Flament n’en fini pas de rebondir. L’animatrice a en effet révélé dans son autobiographie La Consolation parue le 19 octobre dernier chez JC Lattès un lourd secret: elle déclare avoir été victime d’abus sexuel alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans. Un célèbre photographe, qui avait lui plus de 50 ans à l’époque des faits, lui aurait en effet fait subir des attouchements sexuels. L’animatrice, aujourd’hui âgée de 42 ans, avait enfoui ce souvenir avant que celui ne refasse surface et la pousse à s’exprimer.
Flavie Flament explique aussi que cette agression sexuelle qu’elle a subie l’ont amené dès sa jeunesse a couper les ponts avec sa mère, coupable à ses yeux d’une certaine complaisance vis-à-vis du pervers. L’animatrice a d’ailleurs déclaré sur TF1 dans des mots très durs la passivité maternelle: "Je pense qu'il y a des parents qui n'ont pas l'instinct de protection de leur enfant. Déjà, dans mon esprit, j'étais un petit déchet, je ne méritais pas qu'on me défende, je ne méritais pas qu'on s'insurge, je ne méritais pas qu'on aille voir le photographe pour me venger". Elle évoque aussi la célebrité de l'agresseur comme étant un élément de dissuasion d'une quelconque plainte.
La mère de Flavie Flament, âgée aujourd’hui de 64 ans, nie les accusations portées par sa fille, estimant même que cette dernière serait quelque peu dérangée: "j'espère que ma fille trouvera le bon médecin qui lui donnera le bon traitement. Ma famille, mes amis pensent tous la même chose" explique-t-elle dans les pages du magazine Closer.
Il sera de toute façon difficile de savoir quelle est la réalité précise de cette agression sexuelle puisque les faits sont aujourd’hui prescrits. Les attouchements ou les viols sur mineurs peuvent donner des lieux à des suites juridiques que s’ils sont signalés au plus tard 20 ans après la majorité de la victime, soit 38 ans… Une limite légale qui a même fait réagir la secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes Juliette Méadel.
#AideAuxVictimes La révélation du viol de Flavie Flament rappelle le pblme du principe de prescription de ces crimes https://t.co/AsW8xvBIAm
— Juliette Méadel (@juliettemeadel) 16 octobre 2016
Sur le plateau de Salut les terriens sur C8, Flavie Flament a d’ailleurs justifié ce délai de prescription dépassé comme étant l’argument lui empêchant de donner le nom du photographe pédophile. Une retenue que n’a pas eu Thierry Ardisson, le présentateur, qui a lâché, lui, le nom de l’agresseur présumé: David Hamilton, le gratifiant au passage de quelques insultes. Aujourd’hui âgé de 83 ans, l’artiste britannique s’est spécialisé dans les photos de nymphettes dénudées, et a connu son heure de gloire dans les années 1970. L’homme, sulfureux, n’hésitait pas à dire, pour trouver des modèles, qu’il aimait se rendre en Europe du Nord "où je faisais mon marché" précise-t-il dans une interview pour Gala en 2015. La même année, cette fois pour Le Parisien, il se plaignait que l’"on ne peut plus prendre en photo une jeune fille" de nos jours.
Flavie Flament n’a pas confirmé sur le plateau de Salut les terriens si David Hamilton était son agresseur… mais n’a pas nié. Un internaute est d’ailleurs allé ce lundi 24 actualiser la page Wikipedia sur le photographe, indiquant cette accusation. Les modifications sont restées précisément trois minutes en ligne avant d'être effacé.
(Voir ci-dessous l'échange entre Flavie Flament et Thierry Ardisson sur le nom de l'agresseur de l'animatrice)
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.